Les questions de droits de l’homme préoccupent au plus haut point le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, qui en fait une des prioritaires majeures de son Programme d’action. De son impulsion, la ministre des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa, elle-même aussi totalement engagée pour valoriser l’image de marque de la République Démocratique du Congo en cette matière, est passée au devant de la scène. Présidente de la Commission Interministérielle des droits de l’homme, elle a donné le go des travaux en atelier portant validation du 2ème Rapport périodique de la RDC sur la mise en œuvre de la Convention contre la Torture et autres Peines ou Traitements cruels, Inhumains ou Dégradants. La cérémonie s’est déroulée hier, lundi, 13 mars 2017, dans la salle des conférences internationales du ministère des Affaires Etrangères, en présence de Jose- Marie Aranaz, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC.

Dévouement requis auprès des participants pour un travail de qualité

L’intérêt attaché à ces travaux, a fait savoir la Ministre des Droits humains, c’est qu’en validant ce 2ème rapport, la République Démocratique du Congo va s’acquitter ainsi de son obligation de présenter au Comité contre la torture des informations détaillées sur toute mesure pertinente d’ordre législatif, administratif et judiciaire et autres, prises depuis l’examen du rapport de 2005. Eu égard à ce qui précède, Marie-Ange Moshobekwa a invité les participants, qui se recrutent parmi les membres des Associations de défense des droits de l’homme, des Forces Armées de la République (FARDC), de la Commission nationale des droits de l’homme…, à plus de dévouement tout au long de ces travaux qui se déroulent du 13 au 14 mars 2017. Auparavant, elle a rappelé aux participants que la Convention sur la Torture, en son article 19, fait obligation aux Etats parties de présenter au Comité contre la torture, par l’entremise du SG de l’ONU, des rapports périodiques sur les mesures qu’ils ont prises pour donner effet à leurs engagements. Aussi, a-t-elle eu l’avantage de rappeler que la RDC a érigé depuis 2010, les actes spécifiques de torture ou de leur tentative en infraction autonome, et d’appliquer à ses auteurs, co-auteurs ou complices, des peines appropriées, prenant en considération leur gravité, et ce en faveur de la loi du 9 juillet 2011, portant criminalisation de la torture. Dans la foulée, Marie-Ange Mushobekwa a remercié le BCNUDH, pour l’appui à la réalisation de cet atelier.

Jose-Marie Aranaz salue les efforts fournis par la ministre

Depuis son avènement à la tête du ministère des Droits Humains, désormais autonome, Marie-Ange Mushobekwa ne cesse de déployer des efforts dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme au pays : visite dans les prisons, pour s’enquérir des réalités sur place, entretien avec certains responsables des organismes et institutions de défense des droits de l’homme, présentation de l’amélioration de la situation des droits de l’homme à Genève etc. Ces efforts, José Marie Aranaz, Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC les a soulignés dans son allocution à l’ouverture de cet atelier. Mais, aussi, l’engagement dont fait montre Mme la Ministre des Droits Humains, dans ce domaine. Outre le Gouvernement, il a aussi salué la détermination des membres du Comité Interministériel à accompagner les engagements de la RDC devant les différents organes de traité et cela, en dépit des conditions difficiles de leur travail. Par ailleurs, il a rappelé le soutien combien multiforme de son institution aux membres du CIDH à travers quelques provinces du pays notamment, l’Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’ex Katanga, en vue de la collecte des données nécessaires à la rédaction du rapport faisant l’objet de cet atelier, auprès des diverses autorités tant civiles que militaires ainsi que des mouvements associatifs.
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