Le président de la CENCO a quitté Kinshasa ce soir pour New York où il est invité pour prendre part à une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise politique en RDC.




Une délégation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a embarqué ce dimanche à l’aéroport international de N’djili de Kinshasa pour le John Fitzgerald Kennedy Airport à New York où les catholiques sont conviés à prendre part à une session spéciale du Conseil de Sécurité des Nations sur la crise politique en République démocratique du Congo.




Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO, dirige cette délégation également composée de l’Abbé Donatien Nshole, et qui n’a pas voulu s’exprimer à son départ de la capitale congolaise.

Dans une lettre adressée à Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Matthew Rycroft, président du Conseil de Sécurité, organe suprême de l’Organisation des Nations Unies, invite le dirigeant catholique à une session qui sera organisée le 21 mars prochain autour de la situation politique en République démocratique du Congo.

« Le Conseil estime qu’il tirerait profit de vos connaissances et perspectives sur la situation actuelle au pays« , a dit l’officiel onusien dans sa lettre datée du 3 mars dernier.

Le président de la CENCO a haussé le ton jeudi pour dénoncer le retard lié aux discussions autour de l’arrangement particulier pour l’application de l’accord signé le 31 décembre dernier entre le Pouvoir et l’Opposition. Mgr Marcel Utembi a exhorté , à la reprise ces pourparlers, majorité et opposition à cesser leurs « marchandages » et à travailler à l’application de l’accord de cogestion du pays et à l’organisation de la présidentielle.

« La finalité de l’accord du 31 décembre 2016 est l’organisation des élections, pour permettre au peuple de se choisir de nouveaux dirigeants par les urnes« , a martelé avec force jeudi Mgr Marcel Utembi, président de la Cenco, lors de la cérémonie de relance des pourparlers. « Il est curieux et inadmissible que les travaux sur ‘l’arrangement particulier’ (composition et mode de désignation du conseil de suivi, composition du gouvernement, modalités de nomination du Premier ministre, ndlr) prennent plus de temps que les négociations sur l’accord proprement dit« , s’est-il indigné.
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