Le dur des durs de la lignée tshisekediste pure vient de sortir de son silence pour renier la lettre qu’Etienne Tshisekedi aurait laissé avec le nom du candidat à la primature. Le couteau entre les dents, Mubake ne décolère pas et met en doute l’authenticité même de cette lettre, ravivant ainsi les interrogations sur le vrai choix que Tshisekedi aurait opéré. Et si c’était valentin Mubake ? Celui-ci l’aurait-il découvert pour ainsi se lancer dans la croisade pour la conquête de son droit ?

Depuis le décès d’Etienne Tshisekedi, Valentin Mubake, connu comme un dur parmi les durs de l’Udps, est passé presqu’inaperçu alors que l’actualité politique, qui touche directement à sa famille politique est bouillante. L’homme a donné de la voix une seule fois dans cette affaire des factions au sein du Rassemblement et du candidat de l’opposition pour la Primature.

L’on sait, en effet, qu’à la suite des dissensions au sein du rassemblement, Mubake s’était retrouvé dans la délégation qui était allée rencontrer la Cenco. A cette occasion, Mubake, à l’instar de Lisanga Bonganga, avait vigoureusement contesté la structuration du Rassemblement tel que décidé par la faction de Limete qui avait créé une présidence exécutive de la plate-forme attribuée à Félix Tshisekedi. A la même occasion, Pierre Lumbi avait été désigné Président du comité des sages en remplacement d’Etienne Tshisekedi.

Depuis lors, Valentin Mubake s’est terré dans son silence jusqu’à la reprise, jeudi 16 mars 2017, des négociations sur les arrangements particuliers. Le bouillant Mubake a littéralement tapé le pieds dans la termitière sur le sujet le plus brulant des débats, à savoir la Primature.

Il nous revient, en effet, que Valentin Mubake a carrément renié la lettre qui a circulé entre Pierre Lumbi et les évêques de la Cenco avant de retomber entre les mains de Félix Tshisekedi que d’aucuns présentent comme étant la personne que feu Etienne Tshisekedi a désigné dans la fameuse lettre pour la Primature. L’on indique que Mubake avait déjà eu la même attitude devant les évêques catholiques le jour où Lumbi et Félix Tshisekedi étaient allés présenter leur nouvelle structure et retirer la lettre que les évêques gardaient. L’on raconte que Valentin Mubake avait mis Lumpi et Félix Tshisekedi au défi de démontrer l’authenticité de cette lettre.

Gêné par cette réaction virulente de celui qui est compté parmi les rares fidèles d’Etienne Tshisekedi, Félix aurait tenté de calmer le jeu sous prétexte du deuil de son père, promettant que la question ferait l’objet d’un débat ultérieurement. Mais Mubake a patienté jusqu’à jeudi dernier pour se rendre compte que le sujet avait carrément été écarté des préoccupations. Voilà donc qu’il revient à la charge avec la vigueur impétueuse qu’on lui connaît. « Retenez-moi sinon je fais un malheur », pourrait-on lui attribuer. En tous cas, Mubake est décidé à combattre ce qu’il considère comme une imposture qui tend à faire mentir Etienne Tshisekedi post mortem.

De cette attitude s’impose la question que l’on se susurrait déjà dès le lendemain de la mort d’Etienne Tshisekedi : Et si c’était effectivement Mubake que le Sphinx avait désigné ? Valentin Mubake l’a-t-il découvert pour ainsi chercher à bloquer la machine de l’imposture, du moins selon lui ? Rien n’est ni aussi sûr ni moins sûr tant que la vérité vraie ne sera pas connue. Mais les observateurs estiment que si c’est effectivement Mubake que Tshisekedi avait choisi, cela ne sera qu’objectif et judicieux au regard de la similitude du combat de ces deux hommes.

Mais il reste que cette affaire de la lettre de Tshisekedi ne cesse d’intriguer les observateurs avertis. L’opacité qui l’entoure ne fait qu’aviver ces soupçons. En effet, selon la version « révélée » par Pierre Lumbi, c’est Etienne Tshisekedi en personne qui lui avait confié cette lettre en présence de son Parsec, l’Abbé Tshilumba pour qu’il la remette aux Evêques catholiques à l’intention du Chef de l’Etat qui devait la recevoir suivant des conditions que Lumbi avait déjà évoquée. Nulle part il n’a fait mention d’une consultation quelconque qu’aurait faite Tshisekedi sur le choix que renfermerait ladite lettre. Christophe Lutundula avait déclaré dans une émission sur Top Congo fm que même Félix Tshisekedi, qui conduit la délégation du Rassemblement aux négociations de la Cenco, n’avait eu vent de cette démarche qu’après que la lettre fut parvenue aux Evêques.



Et de là peut se poser une autre question

Ce trafic autour de cette missive devient si pesant que l’hypothèque sur son authenticité ne fait que se légitimer au point de donner raison au Président de la République, Joseph Kabila, qui avait demandé aux évêques catholiques d’authentifier tout document qu’ils recevraient de la part des négociateurs.

PDM
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top