*Pour la Majorité présidentielle, cette cérémonie marque un tournant décisif vers les élections.
*La grande question que les observateurs se posent est celle de savoir ce que va faire l’aile Limete du Rassemblement.
Ce jeudi 27 avril, les acteurs de la scène politique Rd congolaise prennent date avec l’histoire. Un communiqué conjoint des services des présidents de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, lu sur les antennes de la RTNC, invite les parties prenantes aux négociations directes ayant abouti à l’Accord du 31 décembre 2016, à rehausser de leur présence la cérémonie solennelle de la signature, au Palais du peuple, de l’Arrangement particulier. Un texte additif à l’Accord de la Saint Sylvestre et qui en définit les modalités d’application.

Ce compromis politique avait été obtenu sous les auspices des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Mais l’épiscopat catholique avait fini par rendre son tablier suite au désaccord persistant dans les discussions ultimes sur l’Arrangement particulier. Le blocage avait porté sur le processus de nomination d’un nouveau Premier ministre et du président du Conseil national de suivi de l’Accord, CNSA. Et dans leur rapport, les évêques avaient demandé au chef de l’Etat, garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions, de reprendre l’initiative.
Ainsi, côté Majorité présidentielle, dont le Bureau politique était en réunion hier, l’annonce de la signature de l’Arrangement particulier est unanimement saluée. Selon son porte-parole, André-Alain Atundu, l’importance de cette cérémonie n’est plus à démontrer et tient à deux choses : elle « marque la fin de l’initiative du président de la République après la remise du dernier rapport par les évêques assortie de la demande que le chef de l’Etat puisse s’impliquer personnellement en tant que garant de la Nation. Elle marque aussi un tournant décisif vers les élections. »
Atundu précise que « cette cérémonie sera coprésidée par le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale en qualité de représentants du chef de l’Etat ». Quant l’éventuelle présence ou non de la CENCO, le porte-parole de la MP répond : « la CENCO a déposé son dernier rapport et donc, sa mission est terminée. Leur présence ne s’impose pas... »
La MP espère surtout voir au Palais du peuple « l’aile radicalisée du Rassemblement ». Et si elle n’y est pas, « cela ne va pas arrêter la vie de la nation.
Les efforts vont continuer comme ce fut pour l’Accord du 31 décembre, afin que tout le monde puisse se retrouver et donner des gages, de la classe politique à l’ensemble de notre peuple, à savoir, cap sur les élections, ensuite l’amélioration des conditions sociales et sécuritaires de notre pays par le Gouvernement. »
C’est dire que ceux qui auront signé, la MP en tête, veulent montrer leur volonté de mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre. Le chef de l’Etat est déterminé à aller avec son initiative jusqu’au bout, n’en déplaise au Rassemblement dirigé par le duo Félix Tshisekedi-Pierre Lumbi.
A ce stade, signer l’Arrangement particulier signifie la mise en œuvre de l’Accord. Le Premier ministre est déjà nommé. Reste que le Parlement apprête le texte juridique pour le CNSA. Bref, c’est la démonstration, vu de tous ceux qui vont signer qu’ils sont déterminés à mettre en œuvre l’Accord.
La grande question que les observateurs se posent est celle de savoir ce que va faire le Rassemblement pro Katumbi. Surtout que cette méga plateforme genvaliste juge irrégulier tout ce qui se fait depuis la nomination de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre.
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