La Déclaration des Evêques continue à susciter des vagues de mécontentements et des réactions dans l’arène politique. Chaque plateforme ou parti politique tient à placer un mot. Hier, lundi 24 avril 2017, le Bureau Politique, représenté par Alain Atundu, a noté avec regret que la Déclaration reprenne textuellement une interprétation erronée développée par une partie aux négociations lors des échanges directs du Centre Interdiocésain en l’occurrence, le Rassemblement aile/Limete. De ce fait, la CENCO s’est elle-même disqualifiée pour prétendre incarner la confiance indispensable de toutes les parties prenantes à son égard. Au passage, le Bureau Politique note avec grande satisfaction la fin du conflit de succession coutumière au sein de la famille Kamwina Nsapu au grand soulagement de toute la contrée grâce à l’implication du VPM en charge de l’intérieur et le Ministre des Affaires Coutumières, qui n’ont pas ménagé leur peine pour aboutir à ce résulta apprécié. Comme de coutume, le Bureau Politique a rendu un hommage particulier au Président Joseph Kabila pour la campagne diplomatique de clarification, menée de façon remarquable par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères auprès des Présidents Sassou Nguesso, Alpha Condé, Ali Bongo, Obiang Nguema, Idriss Deby sans oublier M. Moussa Fakir, Président de la Commission de l’Union Africaine. Ci-dessous, l’intégralité de la Déclaration de la Majorité Présidentielle.

DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE

Sous la conduite de son Secrétaire Général, l’Honorable Aubin Minaku, le Bureau politique de la Majorité Présidentielle a tenu une séance stratégique étalée sur quelques jours soit du 21 au 24 avril 2017.

Les sujets abordés concernaient la formation du gouvernement, la dernière déclaration de la CENCO et la situation sécuritaire au Kasaï.

Concernant la nomination du Gouvernement, le Bureau politique a noté que les différentes parties prenantes tendent à la constitution et donc, à la publication imminente du Gouvernement dirigé par un Premier Ministre présenté par le Rassemblement.

Le Bureau Politique souhaite que ces tractations aboutissent dans les meilleurs délais pour permettre au nouveau Premier Ministre de se mettre immédiatement à l’œuvre pour mener, à bonne fin et dans le délai, le processus électoral et pour améliorer les conditions sécuritaires et sociales des Populations Congolaises.

Entre-temps, la CENCO, par la voix de son Secrétaire Général, a déclaré ce 21 avril 2017 que la nomination du Premier Ministre Bruno Tshibala n’était pas conforme à l’Accord du 31 décembre 2017.

Force est de constater que cette déclaration de la CENCO procède de la logique de ses déclarations antérieures concernant la situation politique en RD. Congo en général et les efforts entrepris par le Président Joseph Kabila Kabange dans sa quête inlassable pour une solution appropriée et durable d’autre part.

La Majorité Présidentielle souhaite donc que la CENCO respecte l’obligation de réserve qui incombe aux confessions religieuses sur les questions d’ordre politique, contrairement à ses propos tels que rendus par son Secrétaire Général et qui trahissent le caractère manifestement partisan de la démarche de la CENCO. Qu’aucun grief ne soit retenu à charge du Rassemblement, regroupement politique notoirement connu comme étant à la base de l’échec de sa mission de bons offices, ceci explique cela.

D’une façon générale, le Bureau Politique déplore le silence de la CENCO sur la détermination du Président Joseph Kabila Kabange à mettre en œuvre l’Accord du 31 décembre 2016 dans intégralité.

Dans cet ordre d’idées, le Bureau Politique regrette la méconnaissance intentionnelle par la CENCO des dissensions réelles apparues au sein du Rassemblement et qui constituent la véritable pierre de blocage du processus du Dialogue à l’étape actuelle.

Le Bureau Politique note à regret que la déclaration reprenne textuellement une interprétation erronée développée par une partie aux négociations lors des échanges directs du Centre Interdiocésain en l’occurrence, le Rassemblement aile/Limete. De ce fait, la CENCO s’est elle-même disqualifiée pour prétendre incarner la confiance indispensable de toutes les parties prenantes à son égard.

Au sujet de la situation sécuritaire au Kasaï, le Bureau Politique note avec satisfaction la fin du conflit de succession coutumière au sein de la famille Kamwina Nsapu au grand soulagement de toute la contrée grâce à l’implication et le Ministre des Affaires Coutumières, qui n’ont pas ménagé leur peine pour aboutir à ce résulta apprécié.

Malheureusement, le règlement du conflit de succession ne signifie pas pour autant la fin de l’insécurité : afin d’éviter le phénomène de contagion, les forces de la police et de l’armée continuent à ratisser la région à la poursuite de bandes de criminels qui se font passer pour des milices de Kamuina Nsapu.

Le Bureau Politique saisit cette opportunité pour rendre hommage aux forces de la police, de l’armée et des services de renseignements qui ont payé un lourd tribut pour ramener la paix et rétablir l’autorité de l’Etat.

Le Bureau Politique appuie sans réserve les autorités compétentes dans leur quête pour connaitre la vérité sur les assassinats atroces des éléments des forces de l’ordre et de la défense, de la femme de l’Administrateur du Territoire et de deux Experts de l’ONU.

Le Bureau Politique tient à rendre un hommage particulier au Président Joseph Kabila pour la campagne diplomatique de clarification, menée de façon remarquable par le Vice- Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères auprès des Présidents Sassou Nguesso, Alpha Condé, Ali Bongo, Obiang Nguema, Idriss Deby sans oublier M. Moussa Fakir, Président de la Commission de l’Union Africaine.

Dans cet ordre d’idées, le Bureau Politique salue également l’opportune communication faite par une délégation gouvernementale présidée par le VPM, Ministre des Affaires Etrangères assisté du VPM, Ministre et Ministre de l’Intérieur, du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des sceaux et du Ministre des Droits Humains concernant les assassinats des Policiers, des militaires, des agents de Renseignement et de deux experts de l’ONU et qui a établi de façon certaine le caractère intentionnel des accusations calomnieuses portées contre l’armée sur la responsabilité de ces crimes.

Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour renouveler à l’Autorité Morale sa détermination inébranlable et son engagement sans faille de L’accompagner dans sa noble et exaltante lutte pour une démocratie de la vérité et de la réalité en lieu et place d’une démocratie des idées reçues et des préjugés.

Fait à Kinshasa, le 24 avril 2017

Pour le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle

Ambassadeur André-Alain Antundu Liongo

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