La femme incarne des aptitudes extraordinaires et susceptibles d’apporter un changement profond dans la vie de chaque société. C’est ainsi qu’elle a été créée. Etouffée par des atrocités de toutes sortes, causées par des ennemis de son épanouissement, la femme congolaise, en général, et celle de la province du Nord-Kivu, dans le territoire de Nyiragongo, en particulier, a besoin d’un soutien de taille de la part des institutions sur l’échiquier international et national pour prendre effectivement son envol dans tous les domaines. C’est en ce sens que la Ministre provinciale du Genre, Famille et Enfant du Nord-Kivu, Adèle Bazizane, ne cesse de se diviser en quatre pour détacher la femme de sa dépendance à la peur d’engagement, à la sous-estimation. Elle veut, plutôt, que cette dernière soit réellement autonome et développe ses compétences. Ce, parce que cette catégorie des femmes ont été victimes de plusieurs crimes perpétrés à leur égard par les rebelles qui, dans un passé proche, ont pris d’assaut ce coin du pays. L’opinion se rappellera bien que ce territoire a été le bastion du Mouvement insurrectionnel M23.

Ainsi, dans la foulée des efforts qui sont conjugués par le gouvernement Julien Paluku, on a noté, la semaine dernière, des échanges fructueux entre Mme Adèle Bazizane et les représentants de l’Ong Internationale «Christian Aid ». C’est dans le cadre prestigieux de l’hôtel du gouvernement provincial, situé dans la commune de Goma, au quartier Himbi. Au sortir de leur entrevue, elle a promis l’accompagnement de l’exécutif provincial aux actions que mènera, au cours de cette année 2017 cette organisation non gouvernementale.

Axes importants

Ce sont les points qui peuvent déjà cristalliser la marche vers la libéralisation radicale de la femme de Nyiragongo, et par ricochet, toutes celles du Nord-Kivu. Il s’agit, aux dires de Mme Adèle Bazizane, de l’alphabétisation, du développement des structures de la micro finance en vue de l’initiation de la femme aux activités génératrices des revenus pour son auto prise en charge et de son autonomisation. Telle vision demande, à elle seule, une conjugaison d’efforts à chaque échelon de la vie dans la communauté. D’abord, il faut que la population incarne le rôle de chien de garde dans le but de tenir au courant les autorités militaires et administratives de toute menace qui, probablement, pourrait surgir et enfoncer une fois de plus la femme de cette contrée dans la crise. L’essentiel au niveau du ministère de la sécurité et de l’intérieur ainsi que la Mission des Nations Unies au Congo de renforcer des mécanismes de sécurité au prorata de la protection de paisibles citoyens et de la prévention d’éventuelles attaques.

Par ailleurs, M. Zigabe, chargé de programme au sein de l’Action Aid, a exprimé son satisfecit à Mme Adèle Bazizane pour la marque de l’accompagnement de son ministère aux efforts de leur ONG. Il sied de rappeler que dans son programme quinquennal, l’Action Aid va soutenir le gouvernement provincial. Selon lui, la concentration de ces énergies vise à faire connaître à la femme son apport indispensable au développement de toute la province. L’accent est mis sur la formation relative à la maîtrise de ses droits. La balle est jetée dans le camp des uns et des autres d’appuyer cette vision si louable et ce, d’une manière ou d’une autre. Car, dit-on, éduquer une femme c’est éduquer toute une nation.
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