Emprisonné depuis plus de quatre ans, l’opposant Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), s’affiche du côté de la dissidence de Bruno Tshibala.Emprisonné depuis plus de quatre ans, l’opposant Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne (DC), s’affiche du côté de la dissidence de Bruno Tshibala.Jusque-là membre du Rassemblement tout court, Diomi Ndongala qui est la tête de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), coalition des partis de l’opposition créée en 2011 pour soutenir l’opposant Étienne Tshisekedi, semble visiblement porter son choix sur la dissidence dont est issu Bruno Tshibala.

Son Secrétaire général Fréddy Kita, a fait sensation mardi à Kinshasa, en s’affichant aux consultations lancées par le nouveau Premier ministre, pourtant boudé par l’aile de Félix Tshisekedi. Freddy Kita est allé y représenter, selon lui, le camp d’Eugène Diomi Ndongala.

« Nous étions invités par le camarade Bruno Tshibala qui à ce jour la charge de conduire le gouvernement de la République. En tant que sociétaire du Rassemblement et signataire de l’Acte genval, nous nous sommes fait le devoir de le rencontrer pour évoquer les questions qui fâchent. Nous lui avons dit ce qu’il faut faire« , a justifié M. Kita. Par ailleurs, l’homme qui est un de neuf signataires de l’acte de Genval, qui a conduit à la création du Rassemblement, appelle, contrairement au duo Tshisekedi – Lumbi, à la réunification de cette coalition de l’opposition.



Néanmoins, la sortie de M. Kita a été fustigée par le député de l’opposition Jean-Claude Vuemba, qui s’inscrit en faux sur cette démarche: « Monsieur Freddy Kita ne représente pas la MPP« . Jean-Claude Vuemba estime qu’Eugène Diomi Ndongala, qu’il connaît « très bien« , ne peut pas « rejoindre cette aventure de Bruno Tshibala. Ça sera trahir sa lutte aux côtés d’Étienne Tshisekedi« .

L’intéressé est incarcéré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK, ex-Makala) depuis avril 2013. Il a été condamné à 20 ans de prison pour viol sur deux mineures. Un jugement que l’opposition a dénoncé, qualifiant son emprisonnement de « procès politique ». N’étant pas inscrit dans la liste de prisonniers politiques pouvant bénéficier de mesures de décrispation, dans le cadre de l’accord signé le 31 décembre, M. Diomi a vu la majorité s’opposer à sa libération. Il reste injoignable en ce moment.

politico.cd
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