Le monde a célébré le dimanche 28 mai la journée de l’hygiène menstruelle. La RDC, qui commémore pour la première fois cette journée, a retenu le thème : " Chaque jour peut être un bon jour, si toutes les filles pouvaient aller à l’école pendant leur menstruation " ; " Chaque jour peut être un bon jour, si je peux trouver un endroit où me changer en toute intimité " ; et "Chaque jour peut être un bon jour, quand ma sœur ne se sent pas honteuse d’avoir ses règles ".

A Kinshasa, le programme national " Ecole et village assainis " en partenariat avec l’UNICEF a organisé une cérémonie le vendredi 26 mai au Complexe scolaire Lemfu 2, dans la commune de N’djili. Une occasion pour le Secrétaire général à l’EPSP d’inviter les familles et les écoles à l’obligation d’amener les filles de cet âge à accepter cette nature.
Elles doivent en faire une grande préoccupation pour leur permettre d’être à l’école chaque jour comme tous les autres élèves, a souligné Lufunisabo Bundoki. D’après lui, le gouvernement de la République ne ménagera aucun effort pour que les élèves puissent étudier dans les conditions exigées par cette nature.

LE TON DE L’UNICEF
L’UNICEF affirme qu’il est temps de faire tomber le tabou qui entoure cet instant de vie, afin de transmettre à tous, les connaissances et les informations qui permettront de créér un environnement structurel et scolaire favorable aux filles et femmes quant à la gestion de leur hygiène menstruelle, a fait savoir le représentant adjoint de cette agence des Nations unies.
Pour Tajudeen Oyewale, l’UNICEF va continuer de développer sa connaissance et compréhension de ce tabou en RDC afin de travailler, avec les institutions congolaises, au développement d’un avenir meilleur pour les enfants congolais.
" Notre conviction est que tous les enfants congolais puissent vivre et grandir dans un environnement sain ou l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement est un droit pour tous ", s’est-il exprimé. A ce sujet, l’UNICEF a encore affirmé son engagement à soutenir les efforts du gouvernement congolais pour la protection des enfants.

BRISER LE SILENCE
"Vous avez le pouvoir d’améliorer les choses en éduquant vos filles et adolescentes sur la menstruation, car, " l’éducation à la menstruation change tout", s’est-il ainsi adressé aux parents et aux enfants.
Le numéro 2 de cette agence en RDC a estimé que le cours d’Education pour la Santé et l’Environnement est aussi une opportunité et peut être renforcé par des messages plus adaptés sur la Gestion de l’Hygiène Menstruelle.
Il n’a pas manqué d’annoncer qu’un premier pas important sera le lancement d’une étude pendant le mois de mai 2017 par l’UNICEF sur cette thématique, qui couvrira différents contextes et provinces de la RDC.
Cette étude, a-t-il ajouté, permettra de mieux connaître les défis culturels, environnementaux et quotidiens liés à la gestion de l’hygiène menstruelle auxquels les filles en RDC font face, et les conséquences pour leur éducation.
Il est donc primordial de travailler ensemble afin de briser le silence et de veiller à ce que toutes les femmes et jeunes filles soient en mesure d’atteindre leur plein potentiel.
La Journée mondiale de l’hygiène menstruelle renforce la sensibilisation en faveur de l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle dans les écoles. Cette gestion reste un problème majeur par le manque d’hygiène des infrastructures sanitaires au sein des écoles, voire leur absence.
La peur associée au regard des camarades et des enseignants durant leurs règles pousse les filles à cacher les barrières et difficultés qu’elles rencontrent et freinent leur prise en charge.
Toutes les filles ne reçoivent pas des connaissances et/ ou informations sur le cycle menstruel et certaines d’entre elles ne savent pas ce que sont les règles, et ce, jusqu’au jour où celles-ci arrivent. Ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante.
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