* Ces élus appellent le président de l’Assemblée nationale au rejet pur et simple de l’action initiée contre la Questeure adjointe de la CENI par le MLC et le FRC pour défaut de qualité.
Dans une lettre adressée le 6 juin au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, les députés nationaux dénoncent la démission ex-cathédra de Micheline Bie Bongenge, Questeure adjointe de la CENI, sollicitée par le MLC et le Front pour le respect de la Constitution.

Parlant du mandat légal et constitutionnel de Micheline Bie Bongenge, ces élus du peuple rappellent que le Groupe parlementaire MLC et Alliés l’avait " solidairement " désignée en qualité de Questeure Adjointe de la CENI. Poste attribué, insistent-ils, à ce "seul " Groupe parlementaire et non à " un quelconque parti politique ou à un regroupement politique autre que celui sus évoqué. " Et donc par sa lettre écrite du 13 janvier dernier, la Sg du MLC, Eve Bazaïba, " s’est manifestement désolidarisée de sa composante d’origine, le Groupe parlementaire MLC et Alliés, pour agir seule et au nom du Front pour le respect de la Constitution. "

CORDON OMBILICAL COUPE
Les députés acquis à la cause de la Questeure adjointe de la CENI font savoir que le Président de la République a investi les membres du Bureau de la CENI. " Les membres investis dont Bie Bongenge Micheline deviennent désormais indépendants du fait de la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010…".
C’est dire qu’une fois délégué à la CENI par sa composante d’origine MLC et Alliés, " il y a coupure du cordon ombilical entre le délégué et le déléguant ". On explique que le poste de Questeure adjointe de la CENI attribué au seul Groupe parlementaire MLC et Alliés ne peut à ce jour revenir au MLC seul et au Front pour le Respect de la Constitution, plateforme politique conjoncturelle et extraordinaire.
Par voie de conséquence, les députés nationaux du Groupe parlementaire estiment que le MLC, parti politique et le FRC entant que plateforme politique, " doivent être déboutés de leur action irrégulière, inopérante… car pris par un " penitus ex-tranei".
Pour eux, la lettre d’Eve Bazaïba et présidente du FRC exerçant une " pression comminatoire " sur Micheline Bie Bongenge viole la Constitution et la loi organique ainsi que tous les autres textes légaux et règlementaires en la matière. Ce n’est pas tout. Cette lettre de la SG du MLC viole également " les principes d’indépendance et de neutralité dont jouit la CENI sur le plan légal et fonctionnel ; le principe de l’acte contraire et du parallélisme de forme et de compétence. "

MAINTENIR BIE BONGENGE A SON POSTE
Ils rappellent que la " désinvestiture " d’un membre de la CENI relève de la compétence de la Cour constitutionnelle sur proposition du président de la CENI et ce, après avis de l’Assemblée nationale.
Pour le cas sous examen, les députés nationaux du Groupe parlementaire MLC et Alliés convient le président Minaku au " rejet pur et simple " de l’action mue par le MLC et le FRC pour " défaut de qualité et au maintien de Madame Bie Bongenge Micheline à son poste. "
Ils préviennent se réserver le droit de recourir aux instances compétentes en la matière, tant nationales qu’internationales pour faire valoir ce que de droit.
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