Carbone Beni: » ni intimidations, ni menaces, ni tortures ne pourront nous amener à renoncer à notre combat »

 » Je lance un appel à toute la jeunesse congolaise et particulièrement aux activistes pro-démocratie de se solidariser et de se maintenir main dans la main pour s’opposer et faire face à toute forme de répression que nous impose le système du pouvoir actuel », a déclaré Carbone Beni, chargé du réseau collectif Filimbi, dimanche 25 juin dernier, lors de l’émission Semaine Elykia à la radio catholique .

Pour l’alternance politique cette année en RDC, il martèle que « ni sévices, ni brimades, ni menaces, ni intimidations, ni arrestations, ni tortures ne pourront nous amener à renoncer à notre combat de liberté, de dignité et du progrès social des millions des Congolaises et Congolais qui espèrent vivre le rêve d’un Congo meilleur ou chacun de nous se sentira heureux et fier d’être Congolais ».

Il souligne que, de la même manière qu’on ne peut pas arrêter la tempête lorsqu’elle souffle, idem pour leur engagement qui ne possède pas de levier de frein pour qu’il s’arrête par le plaisir de n’importe qui exercera un pouvoir sur le levier.

Il rappelle que « nous sommes prêts jusqu’au sacrifice suprême, pour une mission, pour notre génération et un défi énorme à relever, et nous sommes très conscients. C’est
cette conscience qui rallume en nous la flamme patriotique qui nous pousse à défier avec courage ceux qui ont avec eux toutes les capacités de nuisance à forte échelle ».

Donc, « c’est ce qui nous fait oublier nous même et nous range au niveau de ceux-là qui ont accepté de périr pour une cause noble et pour un avenir meilleur pour le peuple. » conclut-il

A noter que l’orateur dénonce avec force l’arrestation, à Kinshasa, de David Mukeba et Lutumba de l’UDPS, Jean-Marie Kalonji et Me Sylva Mbikayi du mouvement « 4e Voie », ainsi que quelques activistes artistes peintres à Goma, juste parce qu’ils mobilisaient, pour les uns, leurs membres à l’enrôlement, et pour les autres, pour avoir osé illustrer les atrocités auxquelles font face des frères et soeurs au Kasaï, Beni et ailleurs.

Times.cd