Le directeur du développement social à la Banque Mondiale, en mission en RDC, a présenté son secteur aux hommes des médias Rd congolais au cours d’une conférence de presse tenue hier jeudi 1er juin au siège de l’institution à Kinshasa.

Maninder Gill a expliqué que le développement social se concentre sur la nécessité de placer les populations au premier plan des processus de développement. La pauvreté, a-t-il souligné, n’est pas seulement une question de revenus. Elle est aussi synonyme de vulnérabilité, d’exclusion, d’irresponsabilité des institutions, d’absence de pouvoir et d’exposition à la violence.
Et donc le développement social favorise l’inclusion sociale des personnes pauvres et vulnérables en leur donnant les moyens d’agir, en bâtissant des sociétés unies et résilientes et en permettant aux citoyens d’accéder à des institutions qui leur rendent des comptes.
Selon Maninder Gill, le développement social travaille sur quatre axes principalement. Le premier concerne l’Inclusion. Ici il est question de savoir comment appuyer par exemple la RDC pour que toutes les actions de développement que la Banque y mène puissent atteindre les gens les plus vulnérables. Notamment les enfants de la rue, les orphelins, les gens qui vivent avec handicap ou le VIH/Sida, les peuples autochtones, les femmes, bref toutes les couches de la population en situation de vulnérabilité.
Le deuxième axe sur lequel son département travaille est la redevabilité sociale. Pour que l’action de développement soit efficace, indique l’expert de la BM, il faut qu’il y ait un dialogue constructif entre les citoyens, les bénéficiaires et le gouvernement. C’est-à-dire faire en sorte que les citoyens comprennent quels sont leurs droits, quelles sont les ressources mises à leur disposition et comment celles-ci se traduisent dans des services très concrets. Par exemple les enseignants à l’école, des médicaments dans des centres de santé, les routes bien entretenues etc…
Le troisième pilier du développement social, c’est l’aspect qui touche tout ce qui est fragilité et conflit. Ce département de la BM se focalise aussi sur les préventions de conflits, comment faire pour que les conflits puissent être résolus de façon harmonieuse. Mais aussi comment la BM peut aider le pays à surmonter les effets desdits conflits. En ce comprise la réinsertion des anciens combattants, et l’appui aux gens qui ont été déplacés à cause des antagonismes.
Le quatrième et dernier aspect concerne tout ce qui est sauvegarde. Il s’agit de s’assurer que dans les interventions de la Banque mondiale, les aspects qui affectent négativement les gens puissent être corrigés.
Maninder Gill a affirmé jeudi que son institution va accompagner la RDC en tant que partenaire au développement, dans la réalisation et la compréhension des quatre axes multidimensionnels au développement du secteur social, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population congolaise.
Les discussions ont tourné ensuite autour notamment de l’engagement de la Banque mondiale dans le développement social en RDC. Maninder Gill était entouré de Jan Weetjens, Practice Manager, et du Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la RDC et la République du Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye.
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