L’ambassadeur de l’Union européenne en République Démocratique du Congo, Barth Ouvry a déclaré vendredi 16 juin à Kinshasa, au cours d’une conférence presse à l’occasion du lancement des journées de diplomaties vertes, que les sanctions ciblant certains responsables congolais n’entamaient en rien la coopération entre l’UE et le RDC.

«Je peux vous rassurer que des mesures qui portent sur des individus ne touchent en aucun cas notre coopération. Aujourd’hui, nous sommes dans la continuité de notre coopération […] qui porte sur une longue période», a déclaré M. Ouvry, soulignant que « la coopération est quelque chose qui porte sur le long terme et n’est pas touchée par les aléas politiques, qui portent sur ce que nous percevons aujourd’hui comme une situation très délicate au niveau institutionnel, au niveau du retard dans l’organisation des élections.»




En réaction à ces sanctions, le ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu avait déclaré devant le Parlement lundi 12 juin que la RDC réservait « une réponse raisonnée à ces sanctions prises par l’Union européenne en mai dernier contre neuf personnalités congolaises ».



Forte sensibilisation sur les changements climatiques


Par ailleurs M. Barth Ouvry, a appelé à une forte sensibilisation sur les changements climatiques en invitant la presse congolaise à mettre plus l’accent sur cd phénomène qui affecte tous les pays du monde.

De son coté Arnold Jacques de Dixmude, chef de section en charge de l’Environnement à l’Union européenne a révélé que «l’action climatique reste permanente. Donc, l’Union européenne, qui est très engagée dans ce combat collectif, veut, par le biais la semaine de la diplomatie climatique, relancer l’attention, le dynamisme et l’engagement collectif des pays, des gens».



Pour sa part, le négociateur pour la convention climat, Tosi Mpanu Mpanu a mis l’accent sur l’accord de Paris, qui a mis en place des mécanismes pour faire bénéficier aux pays vulnérables, dont la RDC, des financements pour la lutte contre les effets néfastes de changements climatiques. Mais y arriver, a insisté Tosi Mpanu Mpanu, la RDC a intérêt à ratifier l’accord de Paris.



«Si la RDC ne ratifie pas l’accord d’ici 2020, elle ne va pas faire partie de cette forte dynamique qui envoie au fait un message au monde, en disant: ‘nous sommes prêts dès maintenant à nous engager. Et si la RDC s’engage dans cette démarche-là, les partenaires diront qu’elle est responsable qu’elle a mis sur la table des projets bancables. Et les financements viendront», a-t-il souligné.



La semaine de la diplomatie climatique est organisée par l’Union européenne en vue de relayer les messages lancés lors de la COP 21, en novembre 2015, rappelle t on.
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