Huit ONG de défense des droits de l’homme ont dénoncé et condamné, mardi 6 juin à Kisangani, des violations des droits de l’homme commises en marge du débat sur la motion de défiance contre le gouverneur de la Tshopo Jean Ilongo Tokole.


La crise entre le gouverneur Ilongo et l’assemblée provinciale de la Tshopo a entraîné des violations des droits de l’homme à Kisangani, selon le président du Groupe Lufalanga pour la justice et la Paix, Jean-Baptiste Bosongo.


M. Bosongo énumère les violations documentées par les organisations des droits de l’homme:
atteinte à la liberté de presse
arrestations arbitraires des jeunes du mouvement citoyen LUCHA
atteinte à des manifestations pacifiques


Il évoque également les barricades érigées par les policiers dans le périmètre de l’assemblée provinciale les 11 et 31 mai derniers, «empêchant toute circulation des personnes et de leurs biens».


Les organisations des droits de l’homme invitent les autorités nationales et provinciales à mettre fin à la cette crise qui secoue l’assemblée provinciale et le gouverneur de la Tshopo.


Initiée par cinq députés provinciaux, la motion de défiance contre le gouverneur de la Tshopo a été déposée samedi 6 mai au bureau de l’Assemblée provinciale. Les signataires accusent M. Ilongo de «mauvaise gestion» de la province.


Mais, cette motion n’a jamais été traitée en plénière. Un groupe d’élus soutenaient la déchéance du président de l’assemblée provinciale, Joël Bofando, alors que d’autres appelaient à la poursuite de l’examen de la motion de défiance contre le gouverneur.
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