Georges Kapiamba, délégué de la société civile au dialogue conduit l’année dernière par les évêques de la CENCO dit constater davantage une crispation du climat politique après la signature de l’accord global et inclusif du 31 décembre. Le président de l’Association Congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ) l’a dit lundi 5 juin 2017 au cours d’une conférence-débat sous le thème «L’Accord du 31 décembre et le rétablissement de l’ordre constitutionnel en RDC» au Centre Carter Ngaliema (Kinshasa).
Au sujet des mesures de décrispation politique Kapiamba regrette que six mois après l’accord, les 9 mesures prises au Centre interdiocésain pour décrisper le climat politique ne sont pas d’application.
«Pendant le dialogue organisé par les évêques catholiques, il y avait 427 cas à traiter, parmi lesquels sept emblématiques. Sur les sept, quatre ont bénéficié de la mesure, dont Roger Lumbala, Mbusa Nyamwisi (…) Alors que les cas Diomi, Katumbi, Muyambo sont restés lettre morte. Aujourd’hui, de 427 cas, on est passé à 531 cas», a-t-il martelé.
Autres constats faits par Kapiamba, les partis politiques de l’Opposition sont toujours victimes de dédoublement, les manifestations politiques interdites sur la place publique.