La polémique reprend de plus belle autour des obsèques de l'opposant Etienne Tshisekedi, décédé à Bruxelles le 1er février 2017. L'UDPS dénonce ce qu'elle appelle la mauvaise foi du pouvoir en place qui, selon le secrétaire général Jean Marc Kabund, retarde à dessein le rapatriement de la dépouille au pays. Ce parti a annoncé jeudi que cela va être fait, sans la participation du gouvernement.

Jean-Marc Kabund l'a annoncé au cours d'une conférence de presse : le corps d'Etienne Tshisekedi va être rapatrié sans la participation de l'Etat congolais. C'est une décision qui, selon l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a été prise après la rupture des contacts entre le gouvernement d'une part, et les familles politique et biologique, d'autre part.

Les représentants du gouvernement ne se font plus ni voir ni entendre, a dit Jean Marc Kabund : « L’UDPS et la famille biologique annoncent solennellement qu’elles prennent acte du désistement de l’Etat congolais dans l’organisation des dites obsèques. Par conséquent, elles décident de rapatrier, par leurs propres moyens, la dépouille mortelle du président à la date qui sera incessamment communiquée ».

Polémique à éviter

Au gouvernement, on parle d'une polémique à éviter. Selon le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, il y a la volonté, et des instructions ont été données par le président de la République : « Le chef de l’Etat Joseph Kabila nous a instruits nous, gouvernement, d’enterrer le président Tshisekedi en toute dignité. Nous le ferons et on va s’organiser, on va se voir, peut-être le 1er ou le 2 pour que nous puissions finalement déterminer une date consensuelle ».

Les dirigeants actuels de l'UDPS ont profité de la conférence de presse pour appeler la population à se préparer à des actions pacifiques, lesquelles seront destinées à rendre le pays ingouvernable.
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