" Le peuple congolais doit braver la peur pour exiger l’organisation des élections, conformément aux prescrits de l’Accord du 31 décembre 2016. " L’appel est du Pr André Mbata, Directeur exécutif de l’Institut pour la démocratie, la gouvernance, la paix et le développement en Afrique (IDGPA). Au cours d’une conférence sur le thème : " La mobilisation citoyenne pour le retour à l’ordre institutionnel", vendredi 7 juillet dans la salle de conférence des Serviteurs de la charité à Limete, l’orateur a convié la population congolaise à agir dès à présent. " Le peuple ne doit pas seulement se mettre debout. Il doit plutôt marcher maintenant et non en décembre 2017 ", dit-il.

LA VERITE N’EST NI BLANCHE NI NOIRE ELLE N’EST QUE VRAIE
Pour le Pr André Mbata, tous les intervenants (étudiants, professeurs,acteurs politiques, membres de la Société civile, et des mouvements citoyens) se sont dressés debout en se référant à l’hymne national.Dans son intervention, le conférencier a soutenu le message de la Cenco du 23 juin dernier "Debout congolais, le pays va mal".
Il estime que « Debout Congolais » ne devrait déranger personne car l’Eglise était attendue avec cette communication qui cadre avec celle signée le 30 juin 1961 par feu le Cardinal Joseph Albert Malula.
"L’Eglise doit être en mesure de dire la vérité, en prêchant l’évangile à temps et à contre temps" soutient-il, ajoutant qu’il faut appliquer l’Accord du 31 décembre. Le Pr André Mbata monte au créneau pour dire "qu’on l’applique ou pas, les élections c’est en décembre 2017".
"Nous disons ceci en suivant le message des Evêques et de l’hymne national, le peuple congolais doit se mettre debout, debout pour construire notre indépendance. Il ne doit pas seulement se mettre debout, mais se lever et marcher". "Le peuple congolais ne doit pas attendre décembre pour réclamer les élections, il doit se mettre debout maintenant parce que quand les élections vont se tenir, ça sera une garantie pour la paix dans notre pays".
Par ailleurs, le conférencier estime que 57ans après l’indépendance du pays, il faut continuer la même lutte pour respecter le serment de la liberté qui doit être pérenniser. « L’accesion de notre pays à la souveraineté nationale et internationale était acquie pour se mettre autour des idéaux plutôt que d’un homme », poursuit-il

LE TRIANGLE DU GLISSEMENT
Aux yeux de l’opposant Mbata, la CENI, la Cour constitutionnelle et le Gouvernement endossent la veste du glissement. Selon lui, l’institution que préside Corneille Naanga doit, par exemple, rendre des comptes notamment aux candidats députés provinciaux car les élections de 2015 au sein des entités provinciales ne se sont pas seulement déroulées mais surtout la caution de différents candidats qui devraient participer n’a pas été remboursée jusqu’à ce jour.
Cette conférence a connu aussi la participation du représentant de la Conférence Episcopale Nationale Indépendante (Cenco), l’Abbé José Pundu,Gérard Bisambu de l’AETA,Espoir Ngaluka, représentant des mouvements citoyens.
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