La police nationale congolaise (PNC) rejette toute responsabilité de Ne Mwanda Nsemi, chef du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala (BDM) dans les attaques depuis mai dernier dans la ville de Kinshasa. Au cours de la cérémonie de présentation des présumés auteurs de cinq attaques dont celle de la prison de Makala ce vendredi 28 juillet 2017, le porte-parole de la PNC, le Colonel Pierrot Mwana Mputu attribue les attaques de la capitale exclusivement au “mouvement insurrectionnel Kamwina Nsapu”.

“C’est ici l’occasion de préciser que toutes les attaques que la ville de Kinshasa a subi au cours des mois de mai, juin et juillet 2017, ont été orchestrés par un réseau terroriste, instrumentalisé du mouvement insurrectionnel opérant sous le label “Kamwina Nsapu” et non par les adeptes de l’ex-mouvement Bundu Dia Kongo, contrairement aux rumeurs relayées par certains médias et réseaux sociaux”, a dit le Colonel Pierrot Mwana Mputu.

A en croire l’officier de la police, Ne Mwanda Nsemi a également bénéficié des pouvoirs fétichiste des assaillants de Kamwina Nsapu pour s’évader de la prison de Makala.

“Il n’en demeure pas moins que le leader obscurantiste de Bundu Dia Kongo, leader mystico-religieux et fétichiste en a tiré profit pour s’évader de la prison de Makala le 17 mai 2017 grâce aux facilités qui lui ont été présentées par les assaillants terroristes en lui soumettant aux rituels du mouvement Kamwina Nsapu et en le faisant passer entre les jambes de l’assaillant Prince. Donc c’est pour vous dire que le Monsieur (Ne Mwanda Nsemi) qu’on a libéré à Makala, a aussi subi les rituels de Kamwina Nsapu. On lui a aspergé une poudre et a été transporté par les assaillants de Kamwina Nsapu”

Par ailleurs, la police accuse certains hommes politiques congolais d’alimenter la “branche opérationnelle de la milice Kamwina Nsapu.

“Grâce au soutien de ces politiciens, le mouvement terroriste a réussi à détruire des écoles, églises, hôpitaux, installations de la CENI (…) et maintenant ils arrivent dans la ville de Kinshasa”, a lancé le porte-parole de la police nationale congolaise devant des officiels présents à la cérémonie de présentation de 15 présumés auteurs des attaques en deux mois dans la ville de Kinshasa.
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