Les violons ne s’accordent toujours pas sur la scène politique Rd Congolaise depuis fin 2016 suite à la non-organisation des élections par la Commission Electorale Nationale Indépendante sous l’œil du Parlement et du Gouvernement. Et, peu-à-peu, en 2017, l’espoir de voir cette impasse politique se résorber grâce à l’Accord de la saint Sylvestre se trouve douché. Raison ? La volonté politique ayant conduit au crash des discussions directes est toujours à l’œuvre et brise, au gré du temps qui passe, le consensus conclu sous l’égide de la CENCO. Consensus pourtant vanté comme panacée. Avec l’annonce de Nangaa qui refroidit les attentes de l’organisation des élections avant le 31 décembre 2017 tel que le voulait l’esprit et la lettre du compromis politique du dialogue du Centre Interdiocésain, les fissures se font poignantes et les perspectives s’assombrissent. L’Opposition appelle à l’application de l’article 64 alinéa 1 pour déloger les tenants actuels du pouvoir s’il n’y a pas d’élections à fin décembre, d’une part. De l‘autre, c’est la mouvance qui promet, elle-aussi, de faire usage de l’alinéa 2 de ce même article qui met en garde contre tout renversement des institutions par des moyens autres que les urnes. Quid d’un nouveau round de discussions ? Cette option est d’ores et déjà rejetée par le Rassemblement/Limete et Compagnie. La logique qui est de rigueur est donc, il faut le dire, celle de la confrontation.

Cependant, alors que les politiques se muent en gladiateurs, n’offrant aucune perspective réelle de la restauration d’un climat politique sain, c’est l’insécurité qui y tire sa substance pour prendre du galop. Et, avec la série d’évasions qui a remis en liberté çà et là à travers la République certains criminels dangereux condamnés pour des meurtres et autres crimes graves…, l’insécurité ne s’en trouve que revigorée.

En proie, ainsi, à une classe politique et des institutions en crise, en plus d’une insécurité galopante, le Congo-Kinshasa, mieux, son peuple, fait face à une poignante impasse économique. Et, la monnaie nationale, le Franc Congolais, continue sa descente aux enfers et les congolais avec. Hier encore, un dollar valait 900 FC et, à présent, la tendance tend vers 1700 FC. Avec la faiblesse du franc Congolais, c’est le coût de la vie qui s’affole, quitte à donner envie à quelques responsables aux petites bourses de vouloir se rendre au ciel. Car, hélas, la vie devient invivable.

En effet, bien d’âmes se demandent à quand la sortie de ce tunnel de misère ? S’il faut s’en tenir aux contradictions sur la scène politique, aucune réponse claire ne peut être donnée même par les plus grands devins. Même si la date du 31 décembre est sur toutes les lèvres. Trop occuper à s’entredéchirer, visiblement, les politiques semblent avoir oublié le bienfondé de leur lutte : faire le bonheur du peuple au nom de qui la quête et l’exercice du pouvoir sont effectués. Une donne reste évidente à travers les âges. Ce que de Royaumes les plus anciens aux pays les plus contemporains, la fin est souvent précédée par la faim. Non seulement de ces choses qui nourrissent le corps. Mais, aussi, de ce qui vitalise les consciences. A savoir la liberté, le droit, etc. Les exemples des pays où cela a été tristement constaté sont légions à travers le monde. Si les attentes du peuple ne sont pas comblées, au Congo-Kinshasa, un de ces quatre matins, la faim sonnera le glas de la fin.
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