*Cette assurance de l’autorité provinciale tranche avec la déclaration de report de Corneille Nangaa.

Le vice-gouverneur assumant l’intérim du gouverneur du Kasaï avec comme capitale Tshikapa, a fait une déclaration intéressante hier devant la presse. Il soutient et démontre que les conditions de sécurité sont bien réunies pour que l’opération d’inscription des listes électorales ou enrôlement des électeurs se tienne dans sa province, connue comme l’une des plus meurtries par des affrontements entre les FARDC et les miliciens "Kamwina Nsapu".

Il invite, par conséquent, la CENI à prendre des dispositions utiles pour ce faire. Ce qui veut dire que cette opération peut commencer à tout moment. Ce qui est valable pour le Kasaï-Tshikapa l’est tout aussi bien pour l’autre province démembrée de l’ancien Kasaï Occidental, le Kasaï central-Kananga- qui est aussi considéré comme le nerf de la guerre FARDC-" Kamwina Nsapu ".
Les deux provinces présentent les mêmes défis sécuritaires à ce jour. Cette déclaration de la faisabilité de l’opération d’enrôlement dans le Kasaï prononcée par le vice-gouverneur signifie donc que la CENI peut lancer ses activités dans cette partie du pays qui regroupe 10% de l’électorat. Et donc permettre que les scrutins se tiennent.
Le souhait des Congolais est que les élections se tiennent aux délais prévus dans l’Accord du Centre-interdiocésain et dans toutes les provinces, y compris la région troublée du Grand-Kasaï.
En 2006 et 2011, la RDC a connu deux cycles électoraux. Pourtant les scrutins ont eu lieu dans le Kivu, en dépit d’innombrables groupes armés locaux et étrangers qui y sèment mort et désolation pour les milices nationales et la campagne de terreur noire pour les groupes étrangers.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top