La déclaration du Président de la CENI Corneilles Nangaa sur l’impossibilité technique d’organiser les élections d’ici au plus tard décembre prochain a soulevé des foudres. A l’exception de la MP, toutes les familles politiques et la Société civile ont eu hier des réactions au vitriol contre l’aveu du numéro 1 de la Centrale électorale.

Premier à parler côté « Rassemblement » de Limeté le député Martin Fayulu, négociateur au Centre-interdiocésain. Il est interloqué que le Président de la CENI, le même qui était venu lors du dialogue les assurer de terminer l’opération d’enrôlement des électeurs au 31 juillet afin de respecter la date de la tenue des élections comme prévu dans l’Accord du 31 décembre 2016, soit décembre 2016.
Comment se fait-il que tout d’un coup, il soit impossible de tenir ce pari de décembre 2016. Martin Fayulu ne comprend rien du tout. Mais pour lui, il est possible d’organiser toutes les élections prévues à l’Accord du centre-interdiocésain dans les délais. Il prend à contrepied Corneille Nangaaa. Pour Martin Fayulu qui montre qu’il est possible de respecter les délais de l’Accord du Centre-interdiocésain, si Corneille Nangaa n’est pas en mesure de respecter ce prescrit de l’Accord de la Saint-Sylvestre il n’a qu’à jeter le tablier.
Il demande donc au Président de la CENI de démissionner dès lors qu’il est incapable d’organiser à la date convenue dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. Pour sa part, l’UNC Jean-Baudouin Mayo qui représente les partis politiques signataires de l’Accord de la cité de l’UA, a du mal à cacher sa colère face à cette déclaration de Corneille Nangaa. Il persiste et signe que le Président de la CENI montre là qu’il est au service de la MP. Il est en train d’exécuter le plan de cette famille politique, le camp présidentiel qui, selon Mayo, ne veut pas du tout de la tenue des élections.
C’est ce schéma de non-élection que Corneille Nangaa est en train de mettre en œuvre. D’où cette déclaration alambiquée. Mais on doit le contraindre au respect de l’Accord de la Saint-sylvestre pour organiser les élections au plus tard en décembre prochain comme prévu dans le compromis politique de la Saint-Sylvestre. Côté Société civile, c’est Hubert Tshiswaka, coordonnateur de l’IRDH, l’ « Institut des recherches en droits de l’homme » qui a donné de la voix. C’est sur le même ton de révolte.
Il dit que les élections doivent se tenir d’ici décembre de cette année, c’est cela l’Accord de la Saint- Sylvester qui a mis tout le monde d’accord sur cette date. Il estime que si le Président de la CENI Corneille Nangaa n’est pas en mesure de respecter cet engagement, cela veut dire qu’il est incompétent. Il doit par conséquent libérer ce poste et laisser la place à quelqu’un d’autre qui viendra aapliquer l’Accord sur cette matière électorale. En outre, le coordonateur de l’IRDH conteste sur le plan technique la déclaration de Corneille Nangaa.
Il n’a pas du tout motivé son propos, estime Hubert Tshiswaka. Il n’a fait aucune démonstration technique pour arriver à la conclusion de l’impossibilité d’organiser les élections d’ici décembre. Il n’y a rien de tout cela mais le Président de la CENI a plutôt fait une déclaration vide sur le plan technique mais qui a des ressorts politiques. Son de cloche diamétralement différent avec André-Alain Atundu. Le porte-parole de la Majorité présidentielle trouve que cette déclaration est bien sensée et qu’elle vient de la personne qui a la charge de l’organisation technique des élections. Il faut lui accorder tout le temps nécessaire pour la tenue des bonnes élections.
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