La déclaration des évêques de la Cenco lors de la clôture de l’Assemblée plénière du 19 au 23 juin 2017 demandant au peuple de se mettre « debout » car « le pays va mal », pour exiger les élections en décembre 2017, n’a pas laissé indifférent l’ancien président de la Centrale électorale, le pasteur Daniel Ngoyi Mulunda.

Pour lui, « en fixant les élections en décembre 2017, les évêques ont planté une bombe sociale car ils savaient que la date la plus proche était avril 2018 ». Pour lui, l’accord de l’UA était réaliste car il a tenu compte de contraintes logistiques, financières et légales. « Tous étaient d’accord sur ce point. L’accord de l’UA avec les experts de l’ONU, francophonie, la Ceni et la société civile a fixé les élections pour avril 2018 ».

Il rappelle que l’unique péché de l’accord de la Cité de l’UA était le manque d’inclusivité. Le mandat de la Cenco était de convaincre les absents à rejoindre l’accord.

« Quand on analyse l’accord de la Saint Sylvestre, on découvre que la Cenco est allé au delà de son mandat en sortant un nouvel accord », constate-t-il.

» Le contenu de l’Accord du 31 décembre 2016 a donné un espoir qui finira par être une déception pour tout un peuple. Il est temps d’y réfléchir », prévient-il.

« Dans quelle intention ont-ils ignoré toutes les contraintes exprimées par les experts, et fixé une date qui n’était pas dans leur mandat ? » s’est-il interrogé.

Rappelons que Ngoyi Mulunda est un ancien président de la Ceni qui a organisé les élections présidentielles et législatives de 2011.

Times.cd
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