Dans le rapport d’évaluation et d’assistance électorale, l’Organisation internationale de la Francophonie note l’absence des partis politiques dans les centres d’enrôlement des électeurs.

« Si la population manifeste son engouement, sur le terrain, pour une reprise du processus électoral, à travers sa mobilisation pour l’enrôlement, la classe politique est, pour sa part, peu représentée dans les centres d’inscription, » dit l’OIF dans ce rapport d’une mission effectuée du 30 avril au 14 mai et consulté par ACTUALITE.CD. Une situation qui n’a pas évolué depuis.
Selon ce rapport, la CENI a enregistré seulement 457 accréditations de témoins de partis politiques, soit un représentant pour environ 114 Centre d’inscription. L’OIF a noté « un manque d’implication généralisé de la classe politique pour suivre les opérations d’enrôlement et regrette que les partis ne puissent apprécier et superviser la conduite même de ces opérations. »

L’OIF recommande ainsi aux partis politiques de renforcer la présence de témoins dans les centres d’inscription et de participer activement aux cadres de concertation et réunions organisés par la CENI à tous les échelons territoriaux.

Cette mission de l’OIF a été effectuée sur demande de la CENI. Les experts de la Francophonie conduits par Georges NAKSEU-NGUEFANG, Directeur des affaires politiques et de la gouvernance démocratique à l’OIF, avaient rencontré à cette occasion des représentants des structures provinciales et locales dans le Nord-Kivu et ont assisté aux opérations dans plusieurs antennes et centres d’inscription.





Pour ce qui est de la société civile, la CENI a accrédité, à la date du 14 mai 2017, 43 organisations nationales, qui ont déployé 588 observateurs dans le cadre des opérations d’enrôlement. Parmi elles, l’OIF a noté l’implication de la Commission épiscopale justice et paix (CEJP) de la CENCO , du Projet de renforcement de l’observation citoyenne des élections au Congo (PROCEC), de la synergie des missions d’observation citoyenne des élections (SYMOCEL), de la plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA). Cependant, la mission de l’OIF a souligné une présence faible d’observateurs nationaux dans les centres d’inscription, pendant les opérations d’enrôlement. L’OIF a noté que certaines organisations ont pointé l’introduction de nouvelles pièces à produire pour l’accréditation d’observateurs et, en particulier, d’un extrait d’un casier judiciaire, représentant un frein non négligeable pour leur inscription.

Pour le contexte, la CENI a annoncé avoir déjà enrôlé plus de 32 millions d’électeurs soit plus 70% du total attendu.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top