Une conférence-débat a été organisée au Centre d’Etude pour l’Action Sociale (CEPAS), samedi 8 juillet, sous le thème principal " Femmes vecteurs du changement pour une paix durable ". Les intervenants à cette session se sont succédé au micro pour exhorter la femme à sortir du mutisme, à connaitre ses droits, à s’unir et agir afin de participer au développement de la RDC.

Le président de l’Association africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO), Jean-Claude Katende, intervenant à cette conférence, s’est penché sur le thème " Les droits et devoirs des citoyens et le code de la famille amélioré ". Il a appelé l’assistance à s’approprier ’’la Déclaration universelle des droits de l’homme’’, un outil indispensable pour l’autonomisation de la femme et sa participation dans la gérance de la respublica.
" Il est important que la femme connaisse ses droits et qu’elle soit en mesure de résoudre seul ses problèmes pour pouvoir participer au développement de ce pays. Nous croyons fermement en la femme et en sa capacité à pouvoir amener ce pays à un changement. Avec ou sans diplôme, elle peut être un vecteur du changement " a souligné, l’homme à la toge.

CHANGEMENT DE LA SITUATION DE LA FEMME PAR LA FEMME
Le Père Emmanuel Bueya, a quant à lui, axé son intervention sur "l’engagement intellectuel de la femme congolaise". L’intervenant a exhorté la gente féminine à ne plus vivre dans l’ignorance pour ne plus être en marge de la société.
" La société dans laquelle nous vivons exclut la femme dans pratiquement tous les domaines. Dans notre système, elle est toujours en position de subalterne. Aussi, pour mette fin à cela, il faut tout reprendre et accepter la complémentarité de la femme. Le vrai vecteur du changement c’est la volonté de puissance et ainsi savoir s’assumer " a déclaré le Père Jésuite.
La femme, poursuit-il, doit elle-même initier son changement. Et pour cela, elle doit prendre la parole et monter au créneau tout en créant une solidarité entre elle. Par exemple en formant des associations des femmes, qu’elles soient avocates, cambistes, maraîchères, chauffeur de taxi…
Par ailleurs, Mme Blanchine Mazanga, responsable de « Source Créative », a indiqué que la femme se doit d’être debout et non assise. Elle doit prendre conscience de ce qui est essentiel, contrôler ses émotions et savoir transformer ses faiblesses en force.
L’oratrice a, éclairé les femmes sur leurs points forts. "La femme congolaise doit identifier ses compétences. Il s’agit entre autre du leadership, de la communication, de la créativité, la résolution des conflits, et le réseautage. L’ignorance limite la femme, s’approprier les lois, les textes est essentiel" lâche-t-elle.
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