Comme vous le savez, le Rassemblement a tenu, sous la présidence de Félix Tshisekedi, son deuxième conclave le 21 et le 22 Juillet.


Bien que toutes les 9 composantes soient présentes à ces assises, l'absence de Delly Sessanga n'est pas du tout comprise au sein de l'opinion publique, alors que bien de sources affirment que ce dernier est à Kinshasa. La spéculation s'invite dans le débat et personne n'arrive à donner exactement la précision là- dessus. Pourquoi l'homme a prêché par l'école buissonnière dans une telle activité de haute portée politique?

Delly Sessanga est président du Parti politique Envol. Mais ce qui compte le plus dans les cérémonies de ces jours c'est sa qualité du Président de l'alternance pour la République (AR), une plateforme électorale ayant désigné Moïse Katumbi candidat à la prochaine présidentielle. L'AR connaît actuellement des petits soucis d'ordre de gestion et il semblerait que toutes les activités en son sein ont été suspendues pour l'instant. Est-ce une raison suffisante pour s'absenter? Pas du tout ! Car, Jean-Bertrand Ewanga a activement participé à ce conclave et a fait un discours au nom de l'AR.

Il y a quelques jours, Sessanga avait formellement rejeté la proposition de Félix Tshisekedi faite le 12 Juillet dans une matinée de l'Udps sur une éventuelle transition sans Kabila pour gérer l'après 31 décembre 2017, au cas où les élections ne sont pas tenues conformément à la date convenue dans l'accord. Pour Delly, le moment n'était pas indiqué pour anticiper le futur, mettant ainsi un accent sur le respect strict de l'accord de la Cenco, surtout en matière électorale. Est-ce une raison de plus pour sécher le conclave ? Pas du tout ! Car, Félix Tshisekedi l'a répondu stratégiquement dans son discours de l'ouverture quand il déclare ce qui suit: ""L'heure n'est plus aux remords ni aux reproches ni même à l'auto-flagellation, moins encore à la distribution, selon le cas, des bons et mauvais points.""

Il est maintenant claire que Sessanga n'a pas droit à l'erreur. Quitter le Rassemblement ne constitue pas une fatalité. Être membre du Rassemblement ne fait pas d'un acteur politique un "saint"; de même qu'être en dehors ne fait pas d'un opérateur politique un démon. Mais ce qui est essentiel est de demeurer fidèle aux options et aux principes, c'est-à-dire faire pression sur le régime pour obtenir les élections crédibles au plus tard le 31 décembre.
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