Coup de démarrage du Comité National de Suivi de l’Accord ! C’est, en effet, ce lundi 3 juillet 2017, dans la salle de banquet du Palais du Peuple, qu’Aubin Minaku Ndjalandjoko, Co-représentant du Chef de l’Etat au même titre que Léon Kengo wa Dondo, a convoqué une réunion de prise de contact avec les parties prenantes au CNSA. Au sortir de cet entretien à huis-clos, le Président de la Chambre Basse du Parlement a invité le Rassemblement de Limete à désigner, dans le plus bref délai, ses représentants à cette importante structure qui, selon lui, permettra en toute responsabilité, au Gouvernement et à la CENI, de mettre à la disposition du peuple congolais, un calendrier électoral tenant compte de tous les paramètres d’ordre constitutionnel, juridique, technique et logistique. La deuxième réunion proprement dite est attendue dans les prochains jours, au retour de Léon Kengo wa Dondo.

D’après Minaku, l’objectif essentiel du CNSA est, au-delà de la paix et de l’unité nationale, d’organiser les élections dans un délai responsable, pas dans un délai populiste.

«Le délai doit être responsable, conforme à l’esprit et à la lettre de l’Accord, mais pas un délai populiste, je répète», a-t-il martelé.

Pour couper court au débat sur la remise en question de la convocation de cette réunion, il a éclairé les lanternes de l’opinion, en ces termes : «le Président de la République a donné mandat au Président du Sénat Léon Kengo et à moi-même d’agir conjointement pour son compte et organiser ainsi la première réunion du CNSA».

Dans la salle, par ailleurs, l’on n’a pas remarqué la présence de Vital Kamerhe et des délégués du Rassemblement de Limete. Cette absence n’a pas empêché le Speaker de l’Assemblée Nationale de présider, quand même, cette réunion. Au cours de leur entrevue, les parties prenantes ont su échanger sur la façon dont les délégués vont procéder. Et des interrogations auraient été actées afin que cette structure puisse démarrer en toute responsabilité et en toute quiétude, son travail.

Les délégués ont également été briefés sur la teneur de la correspondance du Président de la République autour des noms présentés par les différentes composantes.

Substance

Les réunions qui vont se poursuivre parmi les parties prenantes aux discussions du centre interdiocésain et les signataires de l’arrangement particulier, baliseront les voies à la mise en place du CNSA.

Sur ce, il sied d’indiquer que la méga plateforme d’Etienne Tshisekedi dispose, à elle seule, de six postes.

Au cours de ces assises, il sera question de valider les mandats des délégués, de constater le consensus concernant le Président du CNSA, de recevoir les noms de tous ceux qui vont faire partie du bureau, composante après composante, et d’enclencher le processus de rédaction du Règlement intérieur provisoire du CNSA, tel que cela est prescrit et par l’Accord du 31 décembre, et par l’Arrangement particulier.

Le souci, ici, selon Minaku, est bien évidemment, d’intégrer toutes les composantes qui font parties prenantes à l’Accord du 31 décembre.

Car, à dire vrai, cet organe va, conjointement avec la CENI et le Gouvernement, évaluer le processus électoral et tracer, le cas échéant, des perspectives nouvelles pour la fixation des dates consensuelles pour les futurs scrutins. Pendant que l’on tente de débloquer sa mise en mouvement, aucune loi n’a, malheureusement, pas encore été votée au niveau du Parlement. Ce qui revient à dire que les parties prenantes devraient, en premier lieu, se contenter d’un règlement intérieur qui va les régir, en attendant la session parlementaire de septembre 2017.

La Pros.
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