*Déjà, après l’ultimatum de 48 heures lancé aux parties prenantes, le 12 mai 2017,  le Rassemblement de Félix Tshisekedi avait rejeté l’offre. A Kasa-Vubu, Joseph Olenghankoy, derrière son aile du Rassemblement, n’aurait, visiblement,  aucune raison  de  rater l’occasion de  chercher à coiffer la tête du CNSA.  Au Front pour le Respect de la Constitution, Eve Bazaïba et Fidèle Babala, deux fidèles de Bemba Gombo,  étaient, eux aussi,  engagés dans la course. De son côté, peu avant  sa dernière prise de position face aux messages des Evêques, Kamerhe, toujours Vital,  ne jurait que sur la conquête de la Présidence du CNSA, au nom de l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre, conclu à la Cité de l’Union Africaine, sous l’égide de Kodjo, l’ex-Premier Ministre togolais désigné Facilitateur par l’UA et appuyé par un Groupe International d’Accompagnement au Dialogue. Une candidate à classer dans les rangs des  ‘’Outsiders’’, en la personne d’Odette Babandoa Etoa s’était aussi signalée, pour rivaliser d’ardeur avec quiconque serait intéressé à la bataille de succession à Etienne Tshisekedi wa Mulumba, dans cette affaire du CNSA.

Trame

Aujourd’hui  à 12 heures, tous  les candidats délégués au CNSA  sont attendus  au Palais du Peuple. Minaku et Kengo, les  Présidents de deux Chambres du Parlement   qui, le 27 avril dernier, avaient officié la cérémonie de   signature d’un Arrangement Particulier, fortement critiqué par les Evêques et  contesté au Rassemblement de Limete, reviennent à la charge.

Cette fois-ci, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, leur a  confié la mission de co-présider la toute première réunion du Conseil National de Suivi de l’Accord. Ce sera la première du genre, depuis qu’au Centre Interdiocésain, les parties prenantes aux discussions directes, tenues du 8 décembre 2016 au 27 mars 2017, avaient jeté les bases d’un consensus autour de la co-gestion de la transition et des mesures de décrispation politique en vue des élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées fixées  à l’horizon   fin décembre 2017.

De quoi s’agit-il ?

En principe, il pourrait s’agir, au cours de cette rencontre, d’une séance de validation des mandats. Puis, l’on va, certainement,  passer à la phase de la constitution du  Bureau Provisoire, conformément aux options qui avaient été levées  et consignées dans l’Accord de la Saint Sylvestre.

Missions

Les tâches  dévolues au CNSA sont connues. L’une des principales est celle liée notamment, à l’évaluation du processus électoral. Et, là-dessus, l’Accord du 31 décembre 2016 prévoyait, en effet, que la CENI, le gouvernement et le CNSA soient autour d’une même table, pour évaluer le processus électoral et tracer, le cas échéant, des perspectives nouvelles en termes des dates et des délais.

A présent, alors que les jours passent, le processus avance inexorablement vers les six derniers mois de cette rallonge d’une année (12 mois) octroyée aux parties prenantes pour la tenue des élections apaisées.

Or, à ce jour, en l’absence de la révision de la loi électorale ainsi que des lois essentielles dont celle portant répartition des sièges, en l’absence du calendrier électoral et du fichier électoral, comment va-t-on convoquer le corps électoral, à fin octobre 2017 ? Comment va-t-on gérer la fin de l’année 2017, si jamais les élections n’étaient pas organisées ? Est-ce pour cela que l’on veut maintenant installer le CNSA alors que loi y relative  qui nécessitait, pourtant, qu’une session extraordinaire soit convoquée, n’a même pas été apprêtée, examinée, ni adoptée ?

Come back

Normalement, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, désigné de façon ‘’intuitu personae’’, aurait dû présider à la destinée du CNSA,  cette importante institution d’appui à la démocratie, depuis le 26 janvier 2017, n’eût été les  foucades de  l’embolie  pulmonaire qui, contre toute attente et en dépit de tous les efforts des médecins et les prières de ses affidés, auront réussi à l’emporter, le 1er février 2017 à 17H22’ à la Clinique Sainte Elisabeth, à Bruxelles, en Belgique.

D’ailleurs, jusqu’à ce jour, puisqu’il n’a toujours pas encore  été inhumé, la date du rapatriement de son corps relève tellement  d’un   mystère  que devant  l’imbroglio, sa famille biologique et politique,  serait tentée, une fois de plus, de fixer unilatéralement une nouvelle date.   Le lieu d’inhumation ainsi que d’exposition ne posant plus problème, selon un des ceux qui avaient pris langue avec les autorités congolaises, à ce sujet.

LPM
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