* Selon le Premier ministre, après que les acteurs de la scène nationale ont abondamment parlé, c’est le scrutin qui viendra régler les questions des ambitions des uns et des autres.

Le Premier ministre Bruno Tshibala a envoyé un message clair à ceux des Congolais qui hésiteraient encore.


Notamment l’ensemble de la classe politique, . Celui de « comprendre que les discussions, les dialogues... tout cela est derrière nous. Désormais, cap sur les élections... ». Le chef du Gouvernement l’a dit samedi 5 août à l’occasion de son enrôlement au centre d’inscription de l’Alliance Franco-congolaise dans la commune de Lemba à Kinshasa. A l’issue de son identification, Bruno Tshibala a affirmé « sa ferme détermination à conduire le peuple congolais aux meilleures élections de son histoire. »

Cet enrôlement signifie, indique le Premier ministre, que désormais le turbo est mis sur les élections. « Dans une démocratie républicaine comme la nôtre, c’est le peuple qui est le souverain primaire. Après que les hommes politiques ont parlé, et parlé abondamment, la voix est accordée au peuple souverain, c’est lui qui va trancher, régler la question de légitimité. »
A l’occasion, l’ancien compagnon d’Etienne Tshisekedi lance un appel à tout le peuple congolais, à l’ensemble de la classe politique, de comprendre que « l’heure des conciliabules est révolue. Désormais, nous mettons le cap sur les élections. C’est elles qui viendront régler les ambitions des uns et des autres. Dans une démocratie qui se respecte, on ne peut pas diriger lorsqu’on n’est pas revêtu du verdict du peuple... », affirme-t-il devant une foule immense de ses partisans.
Il appelle donc les Congolais, ainsi que la classe politique à ne plus compter sur les réunions secrètes, les dialogues ou toute autre forme de discussions politiques. « Désormais, ce sont les élections présidentielle, législatives, provinciales, pour élire les dirigeants de notre pays », a fait savoir Bruno Tshibala.
Au terme du compromis politique, dit Accord du 31 décembre 2016, les élections devraient se tenir avant le 31 décembre 2017.
A quelque 6 mois de ce scrutin, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, dit attendre encore de l’Exécutif au moins 140 millions de dollars pour clôturer l’enrôlement. Ce n’est pas tout. Sur le plan légal, fait-il remarquer, son institution attend également du Parlement le vote de la loi relative à la répartition de sièges. Une loi indispensable à la tenue des élections.
Didier KEBONGO
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