La déclaration finale de la SADC sur l’impossibilité d’organiser les élections en République Démocratique du Congo fait couler encre et salive à Kinshasa. Des déclarations fusent de partout pour soit dénoncer, soit appuyer cette position de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe. La dernière en lisse, c’est celle de la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme. Cette organisation non gouvernementale se dit très préoccupée et même choquée par cette prise de position de la SADC qui viole non seulement l’esprit et la lettre de l’accord de la saint-sylvestre, mais aussi de la résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui disposent que les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu avant fin décembre 2017.

Dans sa déclaration du 21 août dernier, la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer la position de la SADC en ce qui concerne l’organisation des élections en République Démocratique du Congo. Pour la VSV, cette prise de position foule aux pieds les attentes légitimes de la population congolaise qui souhaite ardemment l’organisation des élections avant fin décembre 2017.

Cette organisation non gouvernementale soutient l’hypothèse selon laquelle la SADC ne peut pas se substituer au souverain primaire qu’est le peuple congolais mais doit, par contre, soutenir les aspirations légitimes de ce dernier à élire ses gouvernants à tous les niveaux afin de mieux lui permettre de contribuer à l’épanouissement économique de cette sous-région.

Tout compte fait, poursuit le communiqué, en lieu et place de faire des discours visant à retarder les élections en République Démocratique du Congo, la SADC qui a pour mission de promouvoir, entre autres, le développement économique des Etats membres, aurait dû soutenir les aspirations légitimes de la population congolaise, en interpellant les gouvernants congolais pour que les élections aient lieu en temps prévu, conformément à l’Accord et à la Résolution sus évoqués afin de mettre un terme à la crise politique dans laquelle la République Démocratique du Congo est plongée actuellement.

Dans sa conclusion, la Voix des Sans Voix rappelle à la SADC que les tergiversations, les manœuvres dilatoires et autres calculs politiciens pour retarder le processus électoral ont déjà causé des dizaines des morts en République Démocratique du Congo et qu’il est donc temps de mettre fin à l’illégitimité des animateurs des institutions en vue de prévenir, cette fois-ci, les violations massives des droits humains liées au processus électoral.
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