*La Magouille sera tétanisée. La fraude et la contrebande seront attaquées et neutralisées. Le désordre aux frontières sera combattu et anéanti. Plus rien n’échappera à la vigilance de Jean-Lucien Bussa, au niveau du Commerce Extérieur. Déjà, une Agence Nationale des exportations sera à pied d’œuvre, dès que le Gouvernement Tshibala, sous le leadership du Président de la République, M. Joseph Kabila Kabange, l’aura formellement examinée et adoptée.

Vers la frappe….

La stratégie mise en place surprendra les filières maffieuses et les mettra à genoux. Dans un proche avenir, c’est toute une Agence Nationale dont les fondements juridiques sont encore en train d’être cogités, qui régulera les exportations nationales. Un atelier de réflexion est aussi envisagé pour poser les balises. Très bientôt, le Gouvernement, apprend-on, de source sûre, annoncera toute une kyrielle de mesures draconiennes pour contrer la maffia et arrêter la gabegie financière. La machine à broyer est tellement lourde qu’elle promet des étincelles contre les contrevenants. Histoire de battre le fer lorsqu’il est encore chaud. Ici, l’épée de Damoclès reste suspendue sur la tête de tous les opérateurs véreux qui, par des manœuvres sordides, font perdre à l’Etat congolais, l’essentiel de ses recettes aux frontières. La frappe, promet-on, sera chirurgicale. Désormais, les viseurs de Bussa sont lancés.

Contours du mal

Aux frontières de la RDC, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre d’Etat en charge du Commerce Extérieur, après avoir sillonné et constaté, est arrivé à la conclusion qu’il faudrait, à tout prix, mettre fin à la contrebande, à la fraude ainsi qu’aux détournements de tous ordres. Une thérapeutique de choc contre s’impose !

Car, il est, en effet, parvenu à cerner les contours du mal qu’il faudrait déraciner, pour maximiser les recettes et renflouer les caisses de l’Etat. La lutte sera, certes, âpre. Mais, ses fruits porteront, un beau jour, le Congo-Kinshasa à l’avant-scène des nations africaines parmi celles dont l’émergence ne doit plus être considérée comme un simple crédo, ni comme un vain mot utilisé, juste pour meubler le lexique ou enrichir le vocabulaire populaire. Pour y arriver, Jean-Lucien Bussa a une idée. Tenez ! Depuis sa nomination à la tête de cet important Ministère, il est four et au moulin. Il travaille et étudie comment sortir la RDC de l’auberge, au niveau des importations et exportations.

Renversement des tendances

Dans sa démarche, il développe une approche somme toute novatrice consistant à créer, dans les jours à venir, une Agence Nationale des Exportations dont l’ambition serait de mutualiser les efforts nationaux pour renverser les tendances, devenues comme une seconde nature et visant à tout importer, y compris des produits de première nécessité qui auraient dus être produits localement ? Comment, par exemple, ne pas importer le riz, l’huile de palme, le cacao, le caoutchouc, le maïs, du ciment, du carburant…des pays voisins ?

Vite un nouveau bond !

Comment se relancer autrement, traiter avec les autres pays, sans chercher, forcément, à consommer systématiquement leurs produits ? Bussa pense que la solution transite par la diversification de l’économie nationale, la relance de l’agriculture et de la production locale de différents produits de première nécessité, la réorganisation des circuits de la petite et grande industrie locale et, puis, la sécrétion, en définitive, des exportations. Au-delà des exportations minières, la gestion de l’industrie du bois ainsi que de toutes les exportations des produits résultant de la production interne, ferait que les choses changement en termes des recettes, au niveau de la balance commerciale. Plus exporter, moins importer, serait, à son avis, l’idéal à atteindre, pour que la RD. Congo soit en pôle position. A l’OMC où des bailleurs avec lesquels, il aurait engagé ses premières discussions en sens, l’on apprécie, à juste titre, ce type d’initiatives.

Une autre idée qui est passée par la tête du tout nouveau locataire du Ministère du Commerce Extérieur, c’est celle consistant à renforcer la lutte contre la contrebande et la fraude au niveau des importations et exportations, l’exode des capitaux et, surtout, la dilution des recettes publiques sous forme de coulage, autrefois, décrié et qui, aujourd’hui, fait plier l’échine à l’ensemble du système monétaire et bancaire congolais. Bussa est de ceux qui pensent que le miracle est encore possible, pourvu que l’on en finisse avec les exportations et importations illégales, frauduleuses, illicites ainsi qu’avec l’escroquerie fiscale. Pour lui, l’Etat doit agir vite et mieux.

LPM
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top