Les membres du G7, de l’Alternance pour la République (AR) et de certains membres de la société civile ont clôturé samedi 5 août 2017 un séminaire de trois jours sur l’évaluer la situation de l’heure en RDC à Bruxelles. En présence de Moïse Katumbi, ces regroupements socio-politiques soutenant la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga à la prochaine présidentielle affirment avoir mis en place de nouvelles stratégies afin d’aboutir à l’alternance démocratique en RDC.
Pour ces plate-formes politiques et sociales, “Joseph Kabila s’emploie à défier le peuple congolais en voulant changer la constitution et le mode électoral”.
Les séminaristes affirment avoir noté qu’après l’expiration du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Kabila, l’environnement politique du pays est marqué notamment par le musellement de l’opposition politique et d’autres voix contraires au pouvoir.
“Joseph Kabila poursuit son oeuvre de destruction de la république et la dislocation de la nation congolaise par la violation massive et systématique des droits de l’homme, les restrictions abusives des libertés publiques, la confiscation de l’espace politique, la répression sanglante des opposants et des mouvements citoyens, l’instrumentalisation des institutions et particulièrement de la justice”, indique le communiqué conjoint.
Par ailleurs, le G7, l’AR et les membres de la société civile “katumbistes” condamnent les assassinats de quatre cadre et candidats du MSR aux élections provinciales au Nord-Kivu, ainsi que la détention des opposants politiques et des membres des mouvements citoyens. Ils dénoncent également le “harcèlement” dont est victime Kyungu wa Kumwanza à Lubumbashi.
Aussi, exigent-ils, la fin de “la mascarade judiciaire, motivée par des raisons bassement politiques contre Moïse Katumbi dans le seul but de l’empêcher de participer à l’élection présidentielle”.
Patrick Maki
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