*Le CEPADHO demande au Commandant suprême d’augmenter les effectifs pour soutenir l’Opération " SUKOLA-1 "

Dimanche dernier, les FARDC ont reconquis Mutara, position stratégique à une vingtaine de kilomètres de Beni-ville, après des combats d’une rare violence avec les rebelles ougandais des ADF qui ont causé mort d’hommes sur le théâtre des opérations. Le bilan réel de ces affrontements n’est pas encore connu. On sait seulement que les soldats loyalistes ont ainsi pu réoccuper Mutara après l’avoir fait de même, samedi dernier, pour deux autres localités importantes de la contrée passées également sous le contrôle des forces négatives estampillées ougandaises ADF.

Ces derniers ont en effet dû être contraint à battre en retraite de ces trois positions qu’ils ont occupées depuis quelques mois et dont la principale est la localité de Mutara. C’est le capitaine Mak Azukay, porte-parole de l’Opération " SUKOLA-1 " dont le commandement est à Beni-ville qui donne cette information. Il ajoute que les ADF sont en train d’être pourchassés par les FARDC jusque dans les derniers retranchements y compris dans la forêt dense.
Pour sa part, Me Omar Kavota, le coordonnateur de l’ONGD dénommée CEPADHO, le Centre d’études pour la promotion de la paix et des droits de l’homme basée à Beni-ville a salué l’exploit des FARDC qui ont réussi à récupérer ces 3 positions capitales situées en Beni-Territoire. Il revient cependant sur les combats qui ont été rudes et qui ont tiré en longueur.
C’est là où le directeur du CEPADHO demande au chef de l’Etat en sa qualité de Commandant suprême des FARDC d’envisager d’augmenter substantiellement les effectifs des troupes pour appuyer celles engagées dans les opérations comme " SUKOLA-1 ". Car le CEPADHO qualifie, à juste titre, la menace que représentent les Ougandais des ADF pour les populations civiles de la région de Beni de très sérieuse. Il faut des unités supplémentaires pour l’Opération " SUKOLA-1 ".
Le CEPADHO ne croyait pas si bien dire ! Son analyse conduisant à la formulation de l’augmentation des effectifs des FARDC engagés dans la traque des ADF vaut son pesant d’or. Plusieurs éléments d’appréciation le confirment. Comme par exemple l’extrême mobilité des ADF sur le terrain des opérations.
Ils sont partout à la fois désormais avec de petites unités impossibles à localiser. Il y a aussi le nombre de leurs attaques contre différents villages. Alors qu’on les croyait vaincus par les opérations de traque des FARDC, ils ont réapparu en montrant qu’ils ont renoué avec leurs stratégies de départ qui était l’occupation territoriale exactement comme avant qu’ils soient chassés de leur fief de Kamango, 45Km de Beni-ville autrefois par les opérations de traque MONUSCO-FARDC à l’époque du général Jean-Lucien Bahuma, commandant des opérations.
Après ce cuisant revers sur toutes leurs plates fortes, les Ougandais des ADF ne se sont pas avoués vaincus. Ils ont plutôt lancé la deuxième série de leurs opérations. Il s’agit de la campagne de terreur planifiée dans la région de Beni qu’ils ont livrée à des massacres cycliques. Une véritable hécatombe.
Des villages sont attaqués, souvent la nuit et des habitants impitoyablement découpés à la machette et à la hache, des femmes enceintes éventrées. Jamais encore le grand nord du Nord-Kivu n’avait connu une horreur de cette nature. Les victimes de ce carnage signé ADF ont atteint les 800 personnes découpées, selon les statistiques de la Société civile du Nord-Kivu.
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