« Après l’enterrement de feu mon mari, les membres du Comité directeur et du Comité Politique National ne sont jamais venus me consoler », révèle la veuve Mwando
A n’en point douter. De la lettre-réponse d’Anastasie Museng Rov à la décision du Comité directeur de l’exclure de l’UNADEF, on retiendra plus particulièrement l’interpellation poignante de cette « mère-courage » à l’endroit des hiérarques du Parti et de ses enfants.

Si par sa missive du 28 juillet, la veuve Mwando prend acte de la mesure, c’est pour vite révéler ce qui a tout l’air d’un chemin de croix. Anastasie Museng Rov relève d’abord avoir été éloignée de force du chevet de son mari, le vénérable Charles Mwando d’heureuse mémoire. Et, une fois ce dernier décédé, de n’avoir pu participer à sa mise en bière.
La veuve Mwando ne s’arrête pas là. Elle ajoute qu’après l’enterrement du patriarche Mwando, elle n’a vu personne du Comité directeur, ni du Comité politique national venir la consoler comme d’usage au sein du parti. Enfin, elle se demande si le grief de six mois d’absence qu’on lui oppose comprend la période de deuil.
Difficile de ne pas préciser. Museng Rov n’a pas qu’été haut cadre du parti dont son très regretté mari était l’initiateur et la figure tutélaire. Elle était présidente honoraire pour avoir dirigé l’UNADEF de main de maître pendant que l’homme d’Etat Mwando Nsimba était ministre de la Défense.
Le chagrin qui étreint cette princesse lunda pétrie de valeurs chrétiennes ne l’empêche tout de même pas de demander à Dieu de lui accorder la force de pardonner.
Ci-dessous la lettre portant exclusion de Mme Museng Rov et la réponse de cette dernière.
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