Dans un mémorandum de plus de dix pages, le parti d’Étienne Tshisekedi s’est adressé à la 72ème assemblée générale de l’ONU qui poursuit ses activités à New York.

Dans ce document parvenu à Politico.cd, Jean Marc Kabund-A-Kabund, secrétaire général de l’UDPS et assumant l’intérim de la présidence du parti en attente d’un congrès après la mort du sphinx de Limete est revenu sur les causes de la crise actuelle et de l’impasse politique en RDC.
Ayant compris les manœuvres dilatoires orchestrées par Joseph Kabila à travers la  CENI pour retarder indéfiniment les élections, l’UDPS a décidé de rompre avec  le cycle dialogue-accord dont les prescris ne sont pas respectés par la Majorité Présidentielle“, note le document.
Ainsi pour espérer à l’organisation réelle des élections libres, transparentes et  démocratiques en RDC au cours du premier trimestre de 2018 et ainsi remettre le  pays dans son fonctionnement constitutionnel, l’UDPS propose le plan suivant comme alternatives notamment la démission pure et simple de Joseph Kabila au plus tard le 31 décembre 2017, une concertation entre les forces politiques et sociales pour identifier une personnalité consensuelle capable de diriger une courte transition d’environ 6 mois en vue préparer essentiellement les élections, la nomination d’un Premier Ministre proposé par l’UDPS, la mise en place d’un gouvernement de 25 ministères avec un mandat électoral et la constitution d’un parlement de transition détaille le document.
L’UDPS estime qu’il faudra entreprendre des réformes, notamment dans les médias publics, à la CENI, dans les milieux judiciaires,…pour un bon fonctionnement des institutions d’appui à la démocratie qui auront uniquement pour mandant l’organisation des élections.
Pour la réussite de ce plan de redressement et de sortie de la crise qui sévit au Congo, l’UDPS recommande à la Communauté internationale,  notamment à la France, la Belgique, les Etats-Unis et le Canada de rejeter fermement l’idée d’un 3ème dialogue  famille politique du chef de l’État Congolais. Pour le plus vieux parti de l’opposition, cette stratégie est maintenant utilisée pour distraire la  population et les acteurs politiques pendant que Joseph Kabila se pérennise au pouvoir. “Son retrait serait une alternative à la crise et épargnerait le pays des confrontations chaotiques qui menacent la paix partout au pays” écrit Jean Marc Kabund.
La communauté internationale doit appuyer l’idée d’une courte transition sans Kabila. “Ceci sera le seul cadre qui garantira l’organisation des élections dans le délai convenu par tous” soutient l’UDPS, appelant les occidentaux à soutenir le schéma proposé par le parti de la 10ème rue, indiquant qu’elle constitue la première force politique du pays et qu’elle doit activement participer à son redressement en jouant un rôle clé dans la gouvernance des affaires de l’Etat.
L’organisation des élections devra également se faire avec le renforcement du mandat de la Monusco, souvent accusée de mollesse devant les multiples violations des droits humaines, incluant les meurtres, sans une réaction convaincante.
politico.cd
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