Les chiffres livrés mardi 19 septembre par le Programme national pour l’élimination du choléra (PNEC) font état de la baisse des cas de cette épidémie. Selon le PNEC, la semaine du 11 au 17 septembre 2017, la RDC a enregistré 1100 cas de choléra dont douze décès.

Le PNEC note une tendance à la baisse de cette épidémie par rapport à la semaine du 4 septembre. Pour le coordonnateur du PNEC, Didier Bompange, cette amélioration de la situation du choléra répond à la prise en charge des malades qui sont de plus en plus rapprochés des centres de santé.
L’explication de Didier Bompange, à cet effet, est on ne peut plus claire : « Il y a toute la prise en charge curative, mais l’essentiel de la réponse, c’est d’abord tout ce qui concerne l’eau, l’hygiène et l’assainissement. C’est d’abord un apport en eau dans les lieux les plus concernés ».
« Il faudra aussi de l’eau en focalisant cette réponse sur les plus vulnérables, les endroits où on a des populations déplacées, les endroits où on a des regroupements des populations comme autour des lacs, du centre de Haut Lomami, de la région de Mukanga, de Mulongo, de toutes les populations qui sont en déplacement perpétuelles", a expliqué Didier Bompange.
"Dans le plan global élaboré par le ministère de la Santé avec l’appui de ses partenaires, il est prévu une campagne de vaccination, mais il n’y a pas que cela", note Didier Bompange.
Le gouvernement et ses partenaires s’attèlent à endiguer cette épidémie. C’est dans ce cadre que plusieurs équipes sont envoyées dans les zones touchées pour améliorer la prise en charge des malades, a-t-il ajouté.
Le ministère de la Santé, avec l’appui de ses partenaires dont l’OMS, a mis en place, le mercredi 13 septembre, un plan de renforcement de la riposte à l’épidémie de choléra.
Dans cette lutte, il faut dire que le gouvernement ne travaille pas en solo. Des partenaires dont l’OMS viennent en appui. Et d’autres encore. Parmi ceux-ci, le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), une agence américaine qui se dit prête à collaborer avec le gouvernement de la RDC dans la lutte contre choléra. C’est le directeur de cette structure, Rémy Ewotola qui l’a confié à la presse.
Il a déclaré : "Le gouvernement vient de déclarer l’urgence du choléra et le programme d’élimination de cette maladie. Nous sommes prêts à être déployés partout et travailler avec le gouvernement congolais. "
Selon Rémy Ewotola, son agence a déployé des agents sur le terrain pour des investigations et la surveillance. En plus, elle finance plusieurs programmes dans le secteur de la santé, notamment dans la prévention des plusieurs maladies.
Un bémol à cette tendance baissère. Des sources continuent à insister pour souligner que le risque de propagation du choléra demeure encore très élevé dans le Grand Kasaï, où les conditions sanitaires et sécuritaires dégradées accroîssent encore la vulnérabilité face à cette épidémie.
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