Alors qu’il constituait l’unique point à l’ordre du jour de la plénière d’hier lundi 25 septembre, à savoir l’examen et adoption de la proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), la séance a été aussitôt suspendue. Raison : l’auteur de ladite proposition de loi, en l’occurrence le député national Mirindi Grégoire élu sur la liste de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) de Vital Kamerhe, a décidé de la retirer.

On indique que c’est à 11 heures, soit à 2 heures du début de la
plénière convoquée pour 13 heures locales, que l’UNC Grégoire Mirindi
a déposé sa lettre de retrait de sa proposition de loi organique sur
le CNSA au bureau d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale.
Ne pouvant plus décommander la plénière vu le peu de temps qui
restait, après avoir fait adopter l’ordre du jour, le président de la
Chambre basse du Parlement a présenté la situation, notamment la
lettre qu’il venait de recevoir de l’auteur de la proposition de loi,
avant d’inviter le concerné, Grégoire Mirindi à prendre la parole pour
expliquer à ses collègues les raisons militant pour sa décision.
Dans sa correspondance, le député explique les raisons qui l’ont
conduit à prendre une telle décision. Parmi celles-ci, il met
particulièrement l’accent sur le délai de douze mois arrêté dans
l’Accord du 31 décembre 2016 par les parties prenantes pour la période
de transition devant aboutir à l’organisation des élections. Selon
lui, sur les douze mois convenus, il n’en reste que trois, période qui
lui paraît iinsuffisante pour réaliser le programme d’organisation des
élections tel que décidé par les parties prenantes au Dialogue du
Centre Interdiocesain.
« En ma qualité d’initiateur de la Proposition de loi organique
portant institution, organisation et fonctionnement du CNSA, j’ai pris
mon temps pour analyser le contexte politique actuel et chercher à
comprendre pourquoi le CNSA dont la loi organique qui devait requérir
la célérité en se fondant sur la procédure d’urgence prévue à la page
17 point VI. 1 de l’Accord du 31 décembre 2016, paragraphe 2, est
programmée pour examen à trois mois de la fin du délai de principe de
douze mois convenu pour organiser les élections présidentielle,
législatives, provinciales en une séquence par les Parties prenantes
», lit-on dans le préambule de la lettre de Grégoire Mirindi.
Partant, il refuse de cautionner la « forfaiture » de la mise en
place tardive de loi organique d’une structure d’extrême nécessité
pour l’application scrupuleuse de l’Accord de la Saint Sylvestre.
« En programmant ma proposition de loi organique pour examen en cette
fin du mois de septembre 2017qui, du reste, va encore prendre du temps
en plénière et en commission de l’Assemblée nationale, en plénière et
en commission du Sénat, en paritaire et à la Cour constitutionnelle
pour le contrôle de la constitutionnalité, il est possible que tout le
mois d’octobre et même celui de novembre soient consacrés à ces
différentes procédures. Et si tel est le cas, j’en conviens, il ne
resterait que le mois de décembre 2017. Par ce fait, est-il opportun
d’instituer par une loi organique une institution qui serait au soir
de sa vie sans avoir été instituée ? ».

La réplique de Vital
Kamerhe !

D’après les analystes, l’action du député Mirindi relève d’une
stratégie politique soigneusement préparée au laboratoire de son
parti, l’Union pour la Nation Congolaise. Certains voient en ce
retrait de la loi combien capitale et jugée urgente pour doter le
CNSA, qui ne fonctionne jusqu’ici que sur le plan politique, du texte
légal devant lui conférer une existence juridique, un grand coup signé
Vital Kamerhe.
On rappelle qu’ayant été « roulé dans la farine », alors que c’est
lui qui aurait été rassuré d’occuper la présidence de cette super
structure pour la gestion de la transition, Vital Kamerhe ruminait une
revanche. Il a donc attendu le moment opportun pour la contre-attaque,
c’est-à-dire priver le CNSA des béquilles nécessaires pour assurer son
fonctionnement juridique.
Avec le retrait d’une proposition de loi qui n’était pas encore
endossée par l’Assemblée nationale afin de s’en approprier, il faudra
attendre pour trouver un palliatif. Combien de temps ? Personne ne
peut répondre !
Dom
-0-
Rubrique : Tribune libre
Kasaï, Accord de la Cenco, isolement diplomatique : les vérités de
François Lumumba
Généralement discret, François suit attentivement l’évolution de la
situation du pays, surtout en ce qui concerne les bouleversements
géopolitiques et des rapports de force dans notre sous-région. Il
s’est exprimé sur la crise politique actuelle, avec ses retombées,
sans oublier les problèmes actuels dans le grand Kasaï, la tension
latente entre la RDC et l’Angola, et les conséquences de la
non-application de l’Accord de la CENCO. Ci-dessous, l’interview qu’il
a bien voulu accorder à notre journal.
Monsieur le Président LUMUMBA François, vous êtes originaire du Grand
Kasaï. Quelle est votre lecture du conflit entre le Gouvernement et
KAMUINA NSAPU ? Et qu’est-ce qui est à l’origine de ce conflit qui
commence à s’enliser jusqu’à sortir du cadre purement congolais ?
Effectivement, à l’heure, ce n’est plus une question purement
congolaise, parce qu’on y voit déjà l’Angola prendre ses précautions
malgré lui, en alignant ses troupes le long de sa frontière avec la
RDC ; ce qui n’est un secret pour personne. Et pour revenir à votre
question sur l’origine de cette crise, il s’agissait des conflits
issus d’un décret du Ministère de l’Intérieur taillé sur mesure, qui
visait à s’arroger le pouvoir de nommer des Chefs coutumiers, Quel
gâchis !!!!.

A quelles fins,
De toute évidence, l’objectif était de les remplacer par des chefs
soumis au régime, ; en vue de bouleverser les rapports de forces
électoralistes, et ainsi basculer le Kasaï jadis acquis à l’Opposition
vers la Majorité présidentielle, en prévision de prochaines élections,
dont seul DIEU connaît quand elles auront lieu. Ce qui a suscité
l’indignation de certains chefs coutumiers, qui ont refusé
d’abandonner la tradition coutumière concernant la succession.
Constatant cette illégitimité, le Grand Chef KAMUINA NSAPU s’y est
opposé. Cela a provoqué une confrontation disproportionnée entre les
forces de l’ordre et les populations locales, et certains ne pouvaient
avoir la vie sauve qu’en fuyant vers d’autres provinces, sinon en
Angola.

Avec ce grand afflux de milliers de réfugiés, certains observateurs
s’accordent à dire que la barre du million est déjà largement
franchie. L’Angola n’est-elle pas de facto poussée à se mêler de ce
conflit ? Certains analystes et même les Nations-Unies pensent qu’il y
a un grand risque de glisser vers une crise « majeure » avec
l’Angola…. Qu’en pensez-vous ?
Aucune hypothèse n’est à exclure au stade actuel. D’où la nécessité de
les évoquer toutes. Et comme pour l’exécutif congolais actuel, il ne
s’agit que du pouvoir pour le pouvoir, certaines analystes estiment
que cette situation risque de nous amener à un conflit majeur, surtout
que le pouvoir actuel ne dispose d’aucun appui au sein de la
population pour cette aventure. Il ne faudrait pas non plus ignorer
les rapports de forces qui sont clairement inégaux. D’ailleurs,
l’histoire nous apprend que personne ne gagne dans une telle
confrontation sans l’appui de son peuple ; surtout lorsque celui-ci
est assoiffé de liberté et de démocratie, à travers des élections
transparentes….

Mais pourquoi ce nouveau conflit qui s’ajoute aux nombreux autres ?
Après le sabotage planifié de l’Accord de la CENCO, qui pour le peuple
congolais et même l’opinion internationale, y compris les Nations
Unies, était l’unique alternative en vue d’une passation pacifique du
pouvoir au sommet de l’Etat, beaucoup de pays, dont l’Angola, se sont
alignés sur le souhait du peuple congolais appuyé par la résolution
2348 des Nations-Unies. Au passage, je salue le courage du
Rassemblement pour avoir accepté ce compromis qui était une pilule
amère à avaler, pour éviter un bain de sang ; pendant que la
population aurait préféré en finir avec le pouvoir un soulèvement
populaire… Seule l’histoire départagera les deux approches….
Au stade actuel, avec le sabotage de l’Accord de la CENCO, le
dysfonctionnement des institutions facilite un désordre vertigineux
attisé par ceux qui sont bien connus de tous, et qui pourrait mener à
l’instauration d’un chaos à travers tout le pays. A titre d’exemple
comme évoqué ci-haut, l’afflux massif des réfugiés congolais vers
l’Angola, constitués des civils, milices, policiers, militaires
déserteurs, sans exclure l’hypothèse d’agents de sécurité infiltrés,
etc…dans sa province du Nord, ajoute à la catastrophe humanitaire (à
laquelle l’Angola fait déjà face), une crainte de menace sécuritaire.
Et cela pourrait se solder par une escalade incontrôlable. D’où on
voit déjà l’Angola prendre ses dispositions, avec des mesures
d’endiguement le long de ses frontières. J’imagine que tout le monde
voit jusqu’où cette situation risque de nous amener.

Quelle est la voie de sortie de cette crise, à supposer que le pouvoir
serait disposé à mettre en œuvre l’Accord de la CENCO à la lettre ?
Sur ce point précis, je salue la clairvoyance et le courage de mon
Frère Franck DIONGO qui avait prédit qu’il ne servait à rien de faire
confiance à nos amis d’en-face qui ont toujours dribblé l’Opposition à
la Maradona depuis SUN CITY. Il a dit haut ce que plusieurs pensaient
tout bas. Pour rester logique avec lui-même, il a refusé de participer
à cet Accord. Pour revenir à votre question, je dirais que c’est déjà
tard ; pour la simple raison que nous le Rassemblement, avons épuisé
toutes les pistes de bonne foi. Malheureusement, cela n’a pas été le
cas avec nos amis d’en face… et d’emblée, on fait face à un nouveau
problème dénommé Kabila, comme l’a si bien dit Olivier KAMITATU..

Pensez-vous que cela peut aboutir à un affrontement militaire entre
les deux Etats ?
Je ne suis pas Madame Soleil. Mais je préfère toujours prendre en
considération toutes les hypothèses. Il faut dire que l’effet de la
crise congolaise sur le territoire angolais arrive à un moment où le
nouveau Président angolais doit être installé. Nous devons être
attentifs aux développements en cours, minute après minute, pour que
nous, de l’Opposition ne soyons pas pris de court par les événements.

Et dans un tel contexte, un conflit politico-militaire pointe-t-il à
l’horizon, après le conflit diplomatique ?
Je ne sais pas le dire, mais au stade actuel, tout est possible et
aucune éventualité n’est à écarter. Car la crise
politico-constitutionnelle du CONGO a engendré une crise diplomatique,
sans parler de la crise socio-économique et humanitaire. Et les
observateurs avertis admettent unanimement que l’exécutif congolais se
montre dépassé par les événements, et ne fait preuve d’aucune marge de
manœuvre. Au contraire, il navigue à vue, au point qu’apparemment pour
le pouvoir, il n’y a plus de différence entre le bien et le mal…Voyez
par exemple ce qui s’est passé dernièrement avec la fille du Héros
National Patrice LUMUMBA, ma sœur cadette… Des hommes en uniforme sont
entrés dans la résidence familiale (ce que Mobutu l’assassin de
LUMUMBA n’a jamais osé faire ; malgré toute la cruauté qu’on lui
reconnait…), ils ont tabassé Juliana, lui cognant la tête avec la
crosse d’une arme, jusqu’à lui arracher une somme d’argent… Et des cas
comme celui-là se comptent par milliers à travers la RDC, et il y en
aura encore, si « la Majorité présidentielle » ne renonce pas à sa
stratégie de provoquer la psychose et la panique, en vue de terroriser
la population. Ceci, afin que personne n’élève la voix contre ses
ambitions de se pérenniser au pouvoir par le sabotage permanent qui a
conduit à dénaturer totalement les termes de l’Accord de la Saint
Sylvestre, pendant que les termes dudit Accord sont clairs comme l’eau
de roche.

Cela est d’autant plus plausible encore avec le débauchage de certains
membres du Rassemblement que le pouvoir continue à amener à créer des
fissures au sein des partis politiques, pour semer la zizanie par
dédoublements illégaux, dans l’espoir de décourager l’adhésion de plus
en plus massive du peuple à l’Opposition.

A votre avis, “A qui profite cet amalgame?”.
A première vue, on est tenté de croire que cette instrumentalisation
de la violence ‘’profite’’ à la majorité au pouvoir pour le moment,
dans la mesure où plus cette crise perdure sans solution, plus il
s’éternise au pouvoir sans légitimité, avec tous les risques
d’accélérer l’enlisement des conflits actifs ci et là.
Il est dès lors évident que pour arriver à empêcher les élections au
mois de décembre prochain et préparer le Référendum en vue de la
modification de la Constitution et des lois électorales à leur guise,
et ainsi baliser la voie pour la candidature de Kabila à un troisième
mandat (que la Constitution interdit), voici comment la majorité
procède :
Ils ont réussi à retarder de plusieurs mois l’application de l’Accord
de la Saint Sylvestre;
Ceci a été confirmé par la messe noire du Palais du Peuple à la
signature du soi-disant « Arrangement Particulier », qui n’a rien à
voir avec l’esprit et la lettre de l’Accord de la Saint Sylvestre, et
a conduit à la démission de BADIBANGA, à la nomination de Bruno
TSHIBALA, et personne ne sait jusqu’où ;
Sans oublier le temps qu’il faudra pour rédiger et faire voter au
parlement la loi organique régissant le Conseil National de Suivi de
l’Accord, la loi électorale avec des nouvelles circonscriptions qui
tiennent compte des nouvelles provinces ; un travail en commissions où
la majorité sera encore majoritaire… Imaginez quel pingpong avec une
CENI à leur guise, et le Conseil Constitutionnel, n’en parlons pas…
Avec des caisses de l’Etat à leur portée…;
Mais les conséquences de cette stratégie machiavélique sont sans
compter avec les paramètres de plus en plus difficiles à contrôler :
la maturité de la masse populaire, la dégradation sécuritaire à
travers le pays, l’appauvrissement socio-économique et l’isolement
diplomatique en cours, à cause des violations massives des droits de
l’homme…

S’agissant d’isolement diplomatique, de quoi parlez-vous exactement ?
L’isolement diplomatique en cours qui s’intensifie davantage, avec des
résolutions des Nations Unies tendant à des poursuites judiciaires
consécutives à la découverte de nombreuses fosses communes dans le
Grand Kasaï entre autres, risque d’avoir des conséquences
incalculables ; avec l’imminence que la CPI prenne ce dossier en mains
(bonjour les dégâts !!!, comme il se dit en Tetela ONONGO YAYOO !!!).
Cet isolement s’est confirmé aux Nations Unies le samedi 23 septembre,
lorsque Monsieur Kabila s’est vu prononcer son discours (vide de
contenu selon Afrikarabia) à l’Assemblée Générale des Nations Unies
dans une salle quasi vide. Voici avec quelle pertinence Christophe
GIRAUD d’Afrikarabia en parle : ‘’ Qui peut encore croire Joseph
Kabila ? En septembre 2014, devant l’Assemblée générale des Nations
unies, le chef de l’Etat congolais confirmait déjà la tenue des
élections pour fin 2016 comme le prévoyait la Constitution. Ce samedi
devant la même Assemblée à New-York, Joseph Kabila a réaffirmé que «
le cap vers des élections crédibles, transparentes et apaisées, était
définitivement fixé ». Seul souci, il n’y a jamais eu d’élections en
2016… et il n’y en aura probablement pas non plus en 2017 ! Depuis
maintenant 3 ans, le pays s’est installé dans une crise politique
profonde, l’opposition accusant le président congolais de vouloir
retarder volontairement l’organisation de la présidentielle pour se
maintenir au pouvoir, alors que son dernier mandat s’est achevé le 20
décembre 2016.
Comme en 2014, il a fait quelques promesses ce samedi devant la salle
quasi vide de l’Assemblée générale des Nations unies. Il a dit
attendre « la publication prochaine du calendrier électoral » par la
CENI « seule institution compétente ». Une promesse qui n’engage donc
pas vraiment le chef de l’Etat, puisque cette institution ne cesse
d’annoncer la publication du fameux calendrier comme « imminente »
depuis …2014 .’’
Ceci reflète bien à quel niveau la communauté internationale est
fatiguée et enlacée, sans parler du peuple congolais, par ces redites.
Cette situation nous rappelle les dernières années du mobutisme au
pouvoir, avant sa chute. Cela n’étonnerait personne car les mêmes
conseillers du régime défunt (mobutisme), entourent le régime actuel.
Aux mêmes maux, les mêmes remèdes. Tous les analystes s’accordent à
dire que le régime actuel fonce vers le même chaos du régime
précédent, aux conséquences inimaginables pour l’instant.

Et s’agissant de la dégradation de la situation sécuritaire ?
Pendant cette période de tergiversations politiques, où les
institutions sont de moins en moins fonctionnelles, le pays plonge
dans une insécurité de plus en plus inquiétante, avec des foyers de
tension sur toute l’étendue du territoire national, des conflits armés
planifiés et attisés, etc…

Beaucoup de politiciens congolais revendiquent l’héritage politique de
votre père, le Héros National Lumumba. Ne vous sentez-vous pas un peu
frustré par ce qui paraît comme un fonds de commerce politique ?
Je voudrais rappeler à tous que notre père ne nous appartient plus. Il
est devenu un patrimoine à la fois national et universel. Par
conséquent, s’il y a un vœu que je voudrais formuler, c’est celui de
demander à tous ceux qui se croient en droit de perpétuer sa mémoire,
de traduire dans les actes ses idéaux de justice sociale et égalité de
chances (sans distinction de religion, de tribu, de langue), de
patriotisme, de liberté, de paix, d’indépendance politique et
économique, de dignité humaine, de fraternité, de partage équitable du
revenu national, de serviteur du peuple, etc. Lumumba a sacrifié sa
vie pour permettre à ses compatriotes de vivre libres à jamais et de
jouir pleinement des richesses de leur Nation.
Comme disait LUMUMBA lui-même : « Le choix qui nous a été offert
n’était pas autre chose que l’alternative : liberté ou prolongement de
l’asservissement. Entre la liberté et l’esclavage, il n’y a pas de
compromis. Nous avons préféré payer le prix de la liberté. » Voilà le
baromètre pour séparer les véritables Lumumbistes des vendeurs du
vent.

De plus en plus de rumeurs en circulation laissent entendre que vous
êtes en froid avec le Rassemblement. Pour preuve, vous n’étiez pas au
dernier Conclave. Qu’en dites-vous ?
Effectivement, je n’y ai pas pris part. Mais c’était un problème de
calendrier, parce que les dates ont plusieurs fois bougé.

Monsieur le Président, personne n’ignore que le Rassemblement n’a pas
d’idéologie, ni de programme commun, peut-être parce qu’ils n’ont pas
tous le même parcours. Votre avis ?
Le Rassemblement a été fondé, premièrement pour empêcher
l’instauration d’une dictature comme celle que nous avons subie sous
Mobutu. Et deuxièmement, cela n’exclut pas que nous ayions un
programme électoral commun (peu importe son appellation). Bien
entendu, il y a des principes qui doivent être clairs dès le départ.
KIMP
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