Né le 14 septembre 1962 à Kinshasa, N’landu Wazekwa Félix dit S’grave vient de totaliser 55 ans d’âge cette année (2017). Abordé par le site Times.cd, l’artiste musicien a sauté sur l’occasion pour révéler à l’opinion sa motivation pour la musique. Toutefois, il ne regrette pas d’avoir abandonné ses études en Economie pour embrasser l’art. « La musique a fait de moi une personnalité dans ce pays. Mais, je dénonce et regrette la jalousie dans le cœur de certains musiciens et surtout certaines pratiques qui, parfois, n’ont pas de places dans l’art musical », déclare « Monstre d’amour » Félix Wazekwa.
Parolier et libre-penseur, il s’est révélé au grand public vers les années 1995, lorsqu’il décide de chanter, sous l’impulsion de Papa Wemba. « C’est Papa Wemba qui m’a poussé à aller sur scène ». Il m’a dit que « tu peux continuer à me donner des chansons mais, toi aussi tu peux chanter. Je pense que c’est lui qui m’a examiné et il a vu que j’étais aussi bon pour faire carrière, au-delà de ma qualité d’économiste de formation », révèle S’grave.
Auteur-compositeur et interprète, il chante l’amour courtois et la morale. Pour lui, être auteur-compositeur est une prérogative qui permet de donner la primauté à la réflexion, aux idées et à l’imagination. Voilà le sens de son sobriquet «S’grave» (sagesse grave) ou «Mokuwa ya bongo» qui veut dire » un cerveau très efficace « .
Wazekwa est le précurseur du «verbe» dans la chanson congolaise. Selon S’grave, le verbe est un aphorisme, une formule que l’artiste crée au lieu de se référer aux proverbes déjà existants. Cet outillage conceptuel permet d’appréhender plus rationnellement la réalité. Cependant, il est en pleine rédaction de son tout premier ouvrage littéraire qu’il envisage de lancer à la fin de cette année. Entre temps, ensemble avec son groupe Cultur’a pays vie, il prépare aussi une aubade musicale dont le titre phare est «Boza mabe hein ! ».
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