Le candidat du G7 à la présidentielle a accordé mardi une interview vidéo à Nicholas Kristof, un journaliste de New York Times, qui clame que le président Kabila lui a privé (lui journaliste) de visa pour se rendre en RDC.

Dans cet entretien, justement, il a été beaucoup question de Joseph Kabila. « Il a peur de moi », a déclaré à son sujet, l’opposant. Contraint à l’exil depuis plus d’un an – une situation qui ne change pas malgré l’intervention des Nations unies – Moïse Katumbi a accusé le président de la Republique de le vouloir soit « mort », soit en « dehors du pays ».

« Le président Kabila doit partir pour le bien du Congo », a poursuivi l’ancien gouverneur du Katanga qui veut croire comme l’ensemble de l’opposition que décembre 2017 sera la date limite pour le séjour du président au pouvoir.

Et d’ajouter au moment d’évoquer les élections dont la tenue cette année est quasiment remise en cause, « Si je suis élu, je serai le meilleur capitaine comme je l’ai été pour le Katanga ». Car pour Moise Katumbi, ce qui empêche le développement du pays c’est l’impunité. Or l’Afrique change, à l’image de ce qui s’est passé au Kenya [l’annulation de la présidentielle par la Cour suprême, NDLR], a-t-il espéré.

Par CAS-INFO
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