Selon Jeune Afrique, qui cite une source diplomatique, la décision d’interdire les passeports semi-biométriques en République démocratique du Congo émanerait de la « présidence ».Dans un communiqué, le ministère congolais des Affaires étrangères indique qu’à partir du 16 octobre les passeports semi-biométriques encore en circulation n’auront plus cours légal en République Démocratique du Congo. « Les citoyens qui détiennent ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national » note le document, signé par Aje Matembo Toto, vice-ministre des affaires étrangères.

La décision a créé une véritable tôlée au pays, où e député UNC Juvénal Munubo annonce avoir adressé une question orale au vice-Premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères Léonard She Okitundu pour s’expliquer sur ce dossier.

Alors que le vice-ministre des Affaires étrangères, qui a signé le communiqué, affirme qu’elle découle de « l’impératif d’uniformiser l’identification des citoyens congolais lié à des considérations sécuritaires », Jeune Afrique croit savoir que cette décision émanerait directement de la Présidence de République.
« Selon une source diplomatique congolaise, cette décision émanerait directement de la présidence de la République« , affirme le magazine dans un article publié ce samedi.
« Toutes les demandes de l’exécutif tendant à obtenir un délai beaucoup plus long avant l’invalidation – « au moins jusqu’à janvier 2018 » – ont ainsi été rejetées. Une circonstance qui pourrait susciter davantage d’interrogations sur le bien-fondé réel de la mesure » ajoute Jeune Afrique.
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