*C’est une figure connue sur l’échelle économique internationale. Sa renommée et son prestige, de par ses nombreuses interventions dans des pays à santé économique pâle, ont fini par le déterminer, au fil des années, à nourrir des ambitions d’aller plus loin. Cette fois-ci, c’est la bonne, croit, désormais, Noël Tshiani Muadiamvita qui se met aux premières loges de la prochaine présidentielle, telle que prévue d’ici fin décembre 2017, conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre, négocié et conclu sous la férule des Evêques, au Centre Interdiocésain, à la lisière de la Gombe. Prenant toutes les parties prenantes au mot petit mot, l’homme, cet économiste de grand chemin, plus 25 ans d’expérience dans les milieux de la haute finance internationale, offre, à la clé, un plan Marshall situé à la dimension et à la taille de ce pays qu’il souhaite relever jusqu’à ses racines. Au lieu de solutions cosmétiques, il y développe des idées, trace des issues et galvanise, au fait, tous les postulats dont la nation aura besoin, d’ici quinze ans, pour se placer à en pôle position sur l’échiquier. A l’occasion de son enrôlement, cet homme, tout en arborant un petit sourire, est resté sur ses gardes, lorsqu’il a réaffirmé, pinces sans rire, son intention de briguer le fauteuil présidentiel, une fois que la CENI sortira de son enchevêtrement actuel et publiera un calendrier électoral. Mesurant l’ampleur de ses vrais défis, il veut bien se mettre au service de ce pays et estime que l’heure est donc venue, pour lui, de sacrifier son savoir et, même de brûler son carnet d’adresses, pour peu que le Congo-Kinshasa monte en flèche, au-delà de ses actuelles frasques récessives et fantasques, devenues, paradoxalement, comme étant sa seconde nature. Entre la comédie et le dilettantisme, Noël Tshiani lève l’option de rompre d’avec les vieilles recettes. Il préfère, plutôt, changer son fusil d’épaules. Quitter le sol américain, revenir au pays. Il serpentera les montagnes du Grand Kivu. Il veut se livrer à la découverte du Congo profond, en bivouaquant dans la forêt dense, explorant les lacs poissonneux ou, alors, en revalorisant ce puissant fleuve Congo au débit très convoité. En termes de paradigmes, l’enrichissement dont il parle, lui, pour combattre la pauvreté ne viendra ni de l’Orient, ni de l’Occident, mais bien d’abord, du travail des congolais, eux-mêmes. Mais d’un travail dont le revenu sera bien géré et redistribué sous la bannière des principes d’équité et d’équilibre régional. Donc, il a du vent en poupe. Car, apparemment, il est tout un mystère, ce Noël Tshiani…Il promet des surprises, lors de prochains débats.

Profil

Docteur en sciences économiques, et Haut Fonctionnaire International travaillant pour la Banque mondiale depuis Washington, Noël Tshiani s’est fait enrôlé, ce mardi 12 septembre 2017 au centre électoral se trouvant dans l’enceinte de l’école Monseigneur Moke, dans la commune de Kalamu. C’est depuis la semaine passée qu’il a regagné Kinshasa, venu pour mettre à profit ce qu’il a acquis comme expérience et expertise, au service de la nation congolaise. En se faisant enrôler comme tout bon patriote, Noël Tshiani valide son ticket, pour la participation aux prochaines élections en RD. Congo, non pas seulement en tant que citoyen, mais également, en tant que futur candidat à la présidentielle 2017.

Schéma

Maintenant, tout le monde connaît son esquisse : «Le plan Marshall de Noël Tshiani pour la reconstruction de la RD. Congo». C’est sur base de cette démarche que le Dr. Noël Tshiani souhaite relever l’économie congolaise, en implantant une politique monétaire dont il promet des retombées fructueuses dans quinze ans. Au vu de l’énorme chaos qui sévit actuellement dans tous les domaines phares du service public en RD. Congo, pour Noël Tshiani, il faudrait changer les choses, et satisfaire les besoins de la population congolaise. Il insiste également sur le besoin d’aller vers une alternance pacifique, mais aussi celui d’organiser les élections libres, démocratiques et transparentes à tous les niveaux et sur toute l’étendue du territoire national. Des élections pour lesquelles, il a décidé de se présenter en tant que candidat éligible à la présidence de la RD. Congo. Raison pour laquelle, devant la presse, il a rempli ce devoir civique en obtenant sa carte d’électeur.

Dos d’âne ?

Il y a un an déjà, le mandat de l’actuel Président de la République, Joseph Kabila, arrivait à son terme. Pour plusieurs raisons évoquées par la CENI, les élections n’ont pas pu se tenir dans le délai convenu et convenable. De ce fait, un accord a été signé, lors de la Saint Sylvestre, entre toutes les parties composantes de la société congolaise, pour aboutir au compromis autorisant, de ce fait, la rallonge d’une année de plus au régime expiré, pour lui permettre, à lui et à la CENI, d’organiser, cette fois-ci, les élections sans dos d’âne.

Malgré ce qui a été prévu sur la carte, la réalité aujourd’hui est toute autre. L’opération d’enrôlement traîne encore les pattes au Kasaï central, et en dépit de tous les calendriers qui donnent lieu à la tenue des élections avant le 31 décembre 2017, la CENI affirme son impossibilité à réaliser cet exercice au cours de cette année. A quelques encablures près de la fin de l’année 2017, Noël Tshiani croit qu’il est encore possible d’organiser des élections démocratiques en RD. Congo avant 2018 et que les responsables de ce blocage politique devraient être mis de côté.

Interpellation

Pour cela, il appelle la classe politique, ainsi que la population congolaise à choisir un candidat, non pas pour ses belles paroles, des promesses charnues, ou quelques sous, mais en fonction du projet de société qu’il détient entre ses mains. Il estime qu’avec son plan Marshall, il peut faire de la République Démocratique du Congo, un pays stable, équitable et prospère. «Je suis un spécialiste du développement», dit-il substantiellement. Pour lui, en effet, les ressources de ce pays ne sont pas gérées en faveur d’une économie florissante, le manque de bonne volonté des dirigeants est à voir sans microscope. Depuis les Etats-Unis d’Amérique où il réside, Noël Tshiani Muadiamvita avoue apporter aussi sa pierre à la reconstruction de la RD. Congo, en portant haut le son de sa voix, afin d’infléchir, d’une manière ou d’une autre, la raison qui, généralement, pousse la communauté internationale à l’action.

Noël Tshiani se dit donc prêt à occuper le fauteuil de la Présidence de la République et à être un capitaine modèle pour conduire le peuple congolais, meurtri et opprimé, par des situations qui gangrènent son état social, vers une issue qui promet un lendemain meilleur. «Je souhaiterai que le peuple congolais dans son ensemble soit derrière moi», dit-il, sous un air décontracté et confiant de ce que sa gibecière réserve comme surprise à la République Démocratique du Congo.
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