Sondage LES POINTS , réalisé du 09 au 12 Sept 2017 « LES POINTS » respecte les normes scientifique et déontologique en matière de réalisation des enquêtes par sondages et tient à préciser que les résultats de ces enquêtes doivent être interprétés comme les rapports de force à la date de leur réalisation et non comme prédictifs des événements. Les commentaires repris dans ce rapport sont faits par les enquêtés et ne constituent en aucun cas nos analyses personnelles. Aucune publication totale ou partielle de ce sondage ne peut être faite sans notre exprès accord. Frédéric PANDA SOMMAIRE I FICHE TECHNIQUE ET METHODOLOGIE DU SONDAGE - Conception questionnaire - Méthodologie - Précision relative à la marge d’erreur II ENSEIGNEMENTS GENERAUX III GRAPHIQUES I. FICHE TECHNIQUE ET METHODOLOGIE DU SONDAGE Cette fiche technique indique le type de la méthodologie utilisée pour la collecte d’information sur le terrain, et ne peut en aucun cas être considéré comme fiche technique de ce rapport condensé. o Sondage exclusif Les Points. o Conception questionnaire : LES POINTS. o Méthodologie : Sondage quantitatif par la méthode des quotas : - Echantillon Général : 400 personnes, représentatives par province, âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, Etat civil, profession, tendances politiques et provinces d’origine) ; - Mode de récolte des données : face à face - Terrain d’application : chefs lieux des provinces et certaines ville à forte concentration de la population. - Date de terrain :du 09 au 12 Sep. 2017 o Précision relative à la marge d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d’erreur inhérentes aux lois statistiques. La marge d’erreur varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé. Dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le vrai pourcentage est donc compris entre 17,5% et 22,5% II. ENSEIGNEMENTS GENERAUX Durant les vacances parlementaires, les parlementaires et d’autres politiques congolais ont déplacé les débats politiques dans leurs fiefs électoraux respectifs où durant trois mois, ils se sont défiés notamment à travers la mobilisation des électeurs à l’enrôlement. Opposants, membres du gouvernement national et de gouvernements provinciaux et quelques leaders d’opinion ont transformé les rues en une sorte de baromètre de leurs poids politiques. De juin dernier à ce mois de septembre, l’ambiance était plus qu’électrique aux allures d’une campagne électorale très agitée dans les villes et villages de toute l’étendue du territoire national à l’exception des provinces du Kasaï, Kasaï Central et d’une partie de quelques provinces voisines où l’opération d’enrôlement n’a débuté que cette semaine pour de raisons de sécurité. Tous ou presque ont tenu à se faire accompagnés d’une foule de personnes les jours de leur enrôlement, question de démontrer leur popularité. Finalement, tout le monde s’est félicité d’avoir trainé du monde avec soi au point que d’aucuns se posent la question de savoir lequel ou lesquels d’entre eux sont portés au cœur par la population de leurs bases respectives. Entre des leaders politiques qui distribuent de billets verts, t-shirts et autres cadeaux à leurs sympathisants et ceux qui sont suivis pour leurs actions posées depuis un temps, la confusion s’est installée. C’est pour dissiper ces zones d’ombres et cette confusion des esprits de congolais que l’Institut de Sondage Les Points, conformément à ses habitudes dans ce genre de situation, s’est fait le devoir de diligenter, grâce à ses points focaux, une enquête par sondage sur l’ensemble du territoire national, pour enregistrer les activités des différentes personnalités politiques pendant cette période. Ainsi, il a interrogé du 09 au 12 septembre, 400 personnes par chaque point chaud, issues de toutes les catégories sociales à propos des élus et des personnalités politiques qui ont véritablement mobilisé durant les dernières vacances parlementaires à l’enrôlement des électeurs et dont l’action les auront marquées. Ce 15 sept 2017 les parlementaires reprennent le chemin du palais du peuple, siège par excellence des prestations de leurs activités parlementaires. Mais avant, voici les résultats de leurs vacances, tels que livrées par le souverain primaire qui a assisté entant qu’acteur et observateur de leur double activité d’une part, consistant rendre compte à leurs bases de leurs prestations parlementaires (pour les élus) et d’autre part, de l’acquittement d’un devoir civique, très déterminant pour leur avenir politique. ENRÖLEMENT OU GUERRE FRONTALE Sur la panoplie d’acteurs politiques congolais, il ressort de cette enquête d’opinion que bon nombre des députés nationaux et des personnalités politiques qui se sont fait enrôlés sont passés inaperçues dans l’opinion. Celle-ci qui leur reproche notamment des absences trop prolongées dans leurs fiefs électoraux et une présence éphémère interprétée par certains comme une marque d’un " amour avec intérêts ". C’est ce qui explique le score inquiétant de 10% obtenu par la majorité d’entre eux, ce qui n’augure rien de bon pour leur réélection à moins qu’il ait une amélioration de leur image d’ici la date des élections. Mais qu’à cela ne tienne, dans certaines provinces, la population congolaise a indiscutablement assisté à des véritables démonstrations des forces politiques entre de leaders de la Majorité et opposition ou entre les fils d’un même camp. C’est le cas de la Province du Kwilu où la Majorité présidentielle s’est confrontée pour une première fois depuis 2006, à son allier historique le Parti Lumumbiste Unifié (Palu). En effet, la MP représentée par Son Secrétaire général et président de l’Assemblé nationale, Aubin Minaku a défié la formation politique du Patriarche Antoine Gizenga dans son propre fier, représenté par l’ancien Premier Ministre et député national Adolphe Muzito. Pour les personnes enquêtées, c’était un duel entre un leader usant des moyens de l’Etat et un homme porté par les siens, bien que tous soient de la même famille. Et le verdict est sans appel en faveur de l’auteur intrépide des Tribunes et initiateur des Universités populaires qui a littéralement dompté le speaker de la chambre basse du parlement. Malgré la forte médiatisation de ses activités, Aubin Minaku peine à atteindre 57% de cote de popularité dans son fief et a essuyé un fiasco qui l’a vu subir une chicotte de la part de Muzito qui, a atteint un score inégalable de 74% d’opinions favorables. Ce dernier s’est fait enrôlé le 26 août dernier, quelques jours après la déroute à l’élection de gouverneur de cette province, du candidat du Palu en faveur d’un indépendant. A Kinshasa, bastion traditionnel de l’opposition, rien n’était facile ni pour les opposants ni pour les cadres du pouvoir qui s’y sont enrôlés massivement, à défaut de se rendre dans leurs provinces d’origine. Cette forte présence des poids lourds de la vie politique congolaise a réduit les chances des uns et des autres mais au finish, deux bulldozers de l’UDPS et du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Bruno Tshibala et Félix Tshisekedi Tshilombo se sont affrontés. Ainsi, ils ont obtenu respectivement 61% contre 69% de cote de popularité. Mais ce duel entre l’ancien bras droit de feu l’opposant historique Etienne Tshisekedi et le fils biologique de ce dernier n’a pas empêché certains leaders politiques kinois de se faire remarquer et de déjouer les pronostics. Parmi eux, Pius Muabilu, président du CNC, l’un des rares partis politique les plus visibles et représentatif de la majorité présidentielle qui a créé une surprise avec 67%. L’élu de Mont-Amba se trouve en tête du peloton MP dans la ville de Kinshasa, distançant de treize pourcents le secrétaire général du PPRD Henri Mova Sakanyi qui a choisi, à ses risques et périls, d’obtenir sa carte d’électeur dans une ville historiquement peu acquise à la formation politique qu’il dirige. Il a obtenu tout de même un score encourageant de 54%, Lambert Mende et She Okitundu se disputent le contrôle du Sankuru Dans le Sankuru, c’est une bataille entre la Convention des Congolais Unis (CCU) et le PPRD ou mieux, un combat entre Lambert Mende et Léonard She Okitundu. Ces deux membres influents du gouvernement Tshibala se sont enrôlés dans leurs fiefs respectifs de Lodja et de Katako-Kombe. Et d’après les personnes interrogées durant les enquêtes, l’indétrônable porte-parole du Gouvernement reste roi avec 66% mais peut-être pas pour longtemps car, il se voit largement bousculé par un autre poids lourd de la contrée et pas le moindre, le Vice-premier Ministre chargé des Affaires étrangères et de la Coopération régional. Le Chef de la Diplomatie congolaise obtient 62% de cote de popularité. L’artiste Ngiama Werra Son s’est invité dans ce sondage avec 71% en tant que personnalité indépendante ayant marqué la population congolaise durant la période d’enrôlement des électeurs par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). D’autres personnalités politiques figurent dans ces résultats, mais pour des besoins de causes, seules celles ayant atteint 50% ont été retenues. On retrouve parmi les noms n’ayant pas atteint la moitié de 100%, Martin Fayulu, Modeste Bahati, Clément Nzau ; et Patrick Bologna ; Henriette Wamu ; Eva Bazaïba etc.
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