*Plus que jamais divisée, l’Opposition congolaise ressemble, désormais, à un monstre à plusieurs têtes. La réunifier est une tâche ardue. Tel est, pourtant, le pari, le vrai alors, de Félix Tshisekedi. Si, hier, son père Etienne Tshisekedi avait créé le Rassemblement à Genval, en Belgique, va-t-il, lui aussi, tenter, aujourd’hui, l’aventure d’ouvrir les pommes de sa main, à l’entrée de nouvelles forces de l’Opposition au sein de cette plateforme en vue d’arrondir ses angles face à la Majorité qui, autour de Joseph Kabila Kabange, son Autorité Morale, se montre constante et indissoluble devant toutes sortes d’épreuves, à l’exception, évidemment, du séisme de ses anciens colistiers regroupés au G7, depuis le 14 septembre 2015 ? Sans doute qu’il va falloir qu’il y travaille. Mais, le temps file si vite. Et, dans quelque trois mois, ce sera le 31 décembre 2017. Entretemps, la Majorité aura évalué le processus à Kananga. Puis, elle aura encore glissé entre les pattes, pour traverser au-delà de cette nouvelle date fatidique. Que fera-t-il, justement, pour déverrouiller la machine ?

Tout change, tout bouge…

Il a durci le ton, pour se faire entendre. Il est même revenu, plus d’une fois, sur les fléaux de l’actuelle mandature du Président Kabila. Dans son message, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la nouvelle coqueluche du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement, compte au bout de ses doigts, le nombre de jours d’ici le 31 décembre 2017, pour déloger Kabila de son fauteuil présidentiel. Il parle, conséquemment, d’une transition ainsi que de la tenue des élections, endéans six mois, à dater de l’expiration de la courte période de rallonge de 12 mois accordée sous forme de sursis à l’actuel locataire du Palais de la Nation, à la lisière de la Gombe. Très vite fait, très vite la conclusion tirée. Mais, au comble de tout, comment une telle transition se ferait-elle sans Kabila ?

Artillerie de la riposte

A la Majorité, l’artillerie lourde est déjà déployée, pour démontrer que la Constitution est et demeurera, au-delà du 31 décembre 2017 et qu’à jamais, le ciel ne tombera sur la tête des congolais, après cette date. Comme quoi, la bataille juridique sera âpre. Tout comme, la crise politique va s’enraciner, au gré de la cacophonie dont les alchimistes sont encore au labo, pour inventer, sans doute, de nouvelles formules ampoulées…

Allons à l’essentiel

Derrière, les stratagèmes de la Majorité et du Rassemblement, qui sauvera le citoyen lambda des affres de cette crise aux élans dévastateurs qui, de façon généralisée, phagocyte et étrangle toutes les bourses. Décidément, derrière la guéguerre politique, les élections et l’alternance, le droit à la vie existe et doit être, à tout prix, préservé. La Majorité et le Rassemblement ne doivent nullement se tromper de cible, ni d’adversaire. Si noble et légitime que soit leur lutte, ils ont, plutôt, comme dénominateur commun, l’obligation d’entretenir une embellie nécessaire à la tenue des élections apaisées. L’une des pistes de prédilection, c’est aussi cette éternelle question liée notamment, à la gouvernance à visage humain, aux droits des libertés fondamentales, y compris les droits pour les citoyens, au mieux-être, aux meilleures conditions de vie, avant d’aller aux élections.

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