*Les résultats d’une enquête d’opinion tout récemment réalisée par « Les Points » et judicieusement intitulée : « Transition Sans Kabila : ce que pense le peuple », il ressort nettement que 64 % de la population congolaise s’oppose à l’organisation d’une transition sans Kabila ! Un analyste pro-Majorité qui a pris l’habitude de s’exprimer à haute voix, pense, ici, qu’il s’agit d’une démarche sujette à controverse et qui, si elle se réalisait, conduirait à un coup fourré contre l’actuel Président, Joseph Kabila et son arsenal institutionnel. Et, donc, contre la Constitution et l’Accord de la Saint Sylvestre. A lire la tribune, ci-dessous, il y a bien des matières à réflexion.

«Transition sans Kabila » : un cinglant désaveu !

Depuis quelques temps, une nébuleuse plate-forme se réclamant de l’opposition au pouvoir de Kinshasa a inauguré un débat, plutôt, entretenu sur la toile, au sujet d’une transition politique à instaurer, en République Démocratique du Congo, pour préparer les élections à venir, qui s’organiserait sans implication, ni la présence du Président Joseph Kabila. De toute évidence, la perspective, à crever les yeux, est insurrectionnelle.

Dédaigneux de l’intérêt national et foulant aux pieds toutes dispositions utiles tant de la Loi fondamentale que des textes politiques subséquents du pays, les initiateurs de la proposition susvisée, aiguillonnés certainement par leurs maîtres à penser, envisagent tout simplement de perpétrer un coup d’Etat, contre le Président de la République et contre les Institutions établies.

Alors que la Nation, sensibilisée à souhait à la faveur de différents dialogues intercongolais, en est déjà arrivée à des arrangements idoines pour la promotion d’un processus électoral apaisé, destiné à déboucher, à bons délais, à des élections transparentes et crédibles, voilà qu’une 5ème colonne, un véritable cheval de Troie, s’est levée pour saper ce consensus politique.

Loin de vouloir aller aux élections, encore moins de contribuer à les préparer, les «marketteurs » de l’idée d’une « transition sans Kabila », qu’ils désignent sous le sigle de « TSK », ne visent rien d’autre que de se substituer, eux-mêmes, aux gouvernants actuels de manière illégitime, par le raccourci de l’insurrection, sinon, d’un coup d’Etat. « Ote-toi que je m’y mette », n’est-ce pas !

Sans arguments sérieux, procédant presque de la déraison, les partisans de la TSK, généreusement financés par leurs mentors, s’acharnent, à longueur des journées, à intoxiquer le Peuple notamment, la Jeunesse, à coup d’arguties et d’inepties distillées surtout à l’internet.

Dieu merci, la funeste campagne, qui ne manquera pas de s’essouffler bientôt, n’a pu causer autant de ravages que l’on en craindrait. La population congolaise a résolument mûri, son opinion ne se forme plus à l’aune des mensonges et de la ruse. La pernicieuse proposition des détracteurs du pouvoir de Kinshasa n’a pas fait mouche. Les patriotes congolais ne mordent pas à l’idée de la « TSK ».

Voilà ce que renseigne, du reste, un sondage réalisé par un institut spécialisé de la place, dénommé : «Les Points ».

En effet, de résultats d’une enquête d’opinion tout récemment réalisée par « Les Points » et judicieusement intitulée « Transition Sans Kabila : ce que pense le peuple », il ressort nettement que 64 % de la population congolaise s’oppose à l’organisation d’une transition sans Kabila ! N’est-ce pas là un cinglant désaveu infligé aux mystificateurs sus-dénoncés ?

En démocratie, un tel sondage suffit pour jeter un réel discrédit sur des prétentions manifestement anti-patrie, inspirées visiblement par les ennemis du Peuple et de la République.

Les partisans de la TSK ne l’ignorent pas. Nous dirions sans nous tromper qu’ils pressentaient bien, au départ de leur initiative, que le Peuple ne les suivrait pas. C’est pourquoi, ils n’accepteraient pas du tout que l’on évoque la perspective d’un Referendum auquel serait opportunément soumise leur thèse.

Tant mieux ! Puisque la proposition de la TSK battue en brèche et unanimement rejetée par le Peuple, la vigilance patriotique devrait s’intensifier.

Preuve est faite que la minorité extrémiste, réfugiée dans le « Rassop aile Limete », inféodée à l’influence étrangère, après avoir trahi l’Accord de la Cité de L’U.A et, ensuite, craché sur celui du 31 décembre, ne représente plus rien au sein de l’opinion publique congolaise. Ce groupe en total déphasage avec le peuple congolais ne règne plus que sur les réseaux sociaux où il communique en vase clos, loin des véritables préoccupations du peuple congolais.

A présent, il s’agit de promouvoir, au sein des élites, une conscience congolaise résolument tournée vers les valeurs de l’Indépendance et de la Souveraineté Nationale, le peuple ayant donné le ton.

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top