La pensée politique de Z’Ahidi Arthur Ngoma devra être pérennisée. Une année après sa disparition. Ses proches et partisans, réunis au sein des Forces du futur et du camp de la patrie, sa formation politique, l’ont clamé haut et fort hier, jeudi 6 octobre, à la Cathédrale Notre Dame du Congo, lors de la messe d’action de grâce célébrée en sa mémoire. Au cours du premier anniversaire de la disparition de l’initiateur des Forces du futur, la paroisse catholique de Lingwala a accueilli du monde. Plusieurs personnalités du monde politique - dont le Premier ministre honoraire Samy Badibanga - et scientifique sont venus rendre un hommage mérité à celui que d’aucuns appelaient affectueusement "le père du social".Géniteur de ’’l’accord de Mbudi’’, ce professeur d’université a été parmi les quatre Vice-président de la République au plus fort du régime ’’1+4’’. Dans son homélie, le prêtre officiant a appelé l’assistance à l’amour du prochain. Le prédicateur a insisté sur la nécessité de travailler pour améliorer les conditions de vie du prochain. Il a exhorté les acteurs politiques à ’’se soucier avant tout de servir les autres avant de se servir." "A l’instar d’Arthur Z’Ahidi Ngoma, les acteurs politiques congolais doivent apprendre à mettre la morale, la religion et Dieu au centre de leurs actions. Ils doivent marcher dans la crainte de Dieu qui est le début de la sagesse", a indiqué le prêtre catholique, avant d’inviter l’assemblée à implorer la grâce du très haut en faveur de l’illustre disparu. HOMME MULTIDIMENSIONNEL Pas facile de cerner cette personnalité multidimensionnelle. Professeur des universités, juriste, ancien haut fonctionnaire de l’Unesco, Vice-président de la République, initiateur des mouvements politiques’’Forces du Futur’’et ’’Camp de la patrie’’, Z’Ahidi Arthur Ngoma était tout cela. Au rendez-vous,les participants ne se laissaient d’égrener les casquettes de ’’ce grand homme d’Etat’’. Prenant la parole à cette occasion, la présidente des Forces du Futur, Solange Ngoma Akupendae, a indiqué que "Z’Ahidi Ngoma est mort certes, mais qu’il continue à vivre et à prospérer dans les cœurs des milliers des congolais, à travers ses idées combien novatrices". "Z’Ahidi est parti, mais l’héritage intellectuel qu’il a laissé à sa famille biologique et politique, à ses amis et à ses concitoyens, est conséquent. Mon père était, à lui seul, un concept. Homme d’idéaux et de principes, ma mère disait même souvent que s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer", a indiqué Solange Ngoma. "UN HOMME DE DIALOGUE" La vice-ministre honoraire du commerce a, par ailleurs, tari d’éloges à l’égard de son père, qu’il a présenté comme ’’un homme de dialogue, un ouvrier du social, un soldat de la paix et un combattant de la liberté’’. Aux dires de Solange Ngoma, "la paix intégrale en RDC était le principal objet du combat politique de Z’Ahidi Ngoma. Il soutenait des formules unificatrices comme la rencontre des hommes à travers le dialogue, qu’il qualifiait de moment de convergences sociales", a précisé Solange Ngoma. Elle a ensuite remercié le chef de l’Etat, le président Joseph Kabila, pour avoir élevéson père,à titre posthume, au rang de ’’Héros national Lumumba et Kabila’’. "Ce fut une reconnaissance officielle pour les dignes et loyaux services rendus à la nation congolaise", a affirmé la fille de l’illustre disparu. TEMOIGNAGES Solange Ngoma dit retenir de son père "l’idéologie de l’investissement dans l’homme, constructeur de la société". Elle a saisi l’occasion pour inviter tous les Congolais à porter chaque jour, dans leurs prières, "la lumière d’espoir qui conduira le pays sur le chemin de l’apaisement". Pour sa part IngeleIfoto, se souvient d’un homme d’État, d’un homme du social, du géniteur du fameux accord de Mbudi. Interrogé au sortir de la paroisse, ce ministre de l’énergie et ressources hydrauliques a plaidé pour la pérennisation de la mémoire de cet homme du politique. "Z’Ahidi Ngoma fut un homme exceptionnel. J’aurai voulu vivre le plus longtemps possible à ses côtés. Mais hélas, je garde de lui le souvenir d’un homme qui plaçait l’individu au centre de l’action politique", précise honorable Mpasi-A-Mbongo. Selon le professeur Kalele, ’’Z’Ahidi fut un concept, une idéologie, mieux une philosophie. Il a insisté pour que ses prédécesseurs, au niveau du parti, puissent porter toujours haut les idéaux qu’il tenait au cœur’’.
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