Il est à Lubumbashi depuis lundi. Mais, ce périple n’a de cesse de faire couler encre et salive à l’échelle nationale et internationale. Si ledit lundi, c’est son escorte de l’aéroport à la résidence de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza qui a retenu l’attention, hier, mardi 24 octobre 2017, c’est les échauffourées autour de la tenue ou non de son meeting qui ont captivé les esprits. Bien que notifiée de la tenue d’un meeting du Rassemblement/Limete, la Mairie de Lubumbashi avait levé l’option de ne point autoriser cette rencontre. Malgré cela, estimant que le pays est sous le régime de l’information et non de l’autorisation quant aux manifestations publiques garanties par la Constitution, le Rassop sous l’impulsion de son président a maintenu ce rendez-vous. C’était sans compter avec les dispositifs sécuritaires prises. Et, quelques heurts ont été signalés. ‘’L’une des raisons de ma présence ici au Katanga est de soutenir les nôtres qui ont déjà maille avec le pouvoir. Et qui passent déjà ce message de libération et en profiter pour ajouter le nôtre. Motiver le peuple et leur dire que seule la lutte libère et c’est ainsi que nous mettrons fin par la lutte pacifique à la dictature … ‘’, avait précisé Félix Tshisekedi sur la raison de sa venue.

Mardi, son entourage a accusé les forces de l’ordre de l’avoir empêché l’après-midi de quitter l’hôtel River Side situé au centre-ville de Lubumbashi où il se trouve logé. Michée Mulumba, un des ses chargés de communication a confié : « Ils ont placé une jeep de la police juste à l’entrée de l’hôtel et ils nous ont dit qu’on n’est pas autorisé à sortir. Nous voulions nous rendre à la permanence du parti. Il y a eu affrontement entre quelques militants et la police qui a utilisé du gaz lacrymogène pour nous éparpiller ».

Encore une fois victime de l’arbitraire. Je suis empêché de quitter l’hôtel et d’aller à la rencontre du peuple. Je ne reculerai pas ! Voilà le poste de Félix Tshisekedi sur son compte twitter. Ce voyage qui se termine, sauf changement de dernière minute, ce mercredi 25 octobre 2017 aura été très électrique. Le retour du président du Rassemblement est programmé en perspective de la visite, dès le 27 octobre, de Nikki Haley, la porte-voix des Usa à l’ONU et postier d’un message de Trump au pouvoir en place. Fait après l’adhésion de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, le voyage de Félix Tshisekedi voulait, selon des observateurs patentés de la classe politique, met à jour combien la situation du respect des libertés fondamentales au Congo-Kinshasa était encore un sujet sensible. Et, au-delà, dévoilé combien la crise politique était encore perceptible. Certainement, lors d’un face-à-face, Félix Tshisekedi pourra délier sa langue à l’émissaire du pays de l’Oncle Sam. Mais, quel en sera l’impact ?
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