Cette ONG financée par la coopération française en vue d’aider la population de cette municipalité dépourvue des services de la Régideso depuis 2012 en desserte en eau potable, dispose de 38 bornes fontaines publics et 152 abonnements individuels de l’eau potable dans leurs parcelle pour une population enregistrée en 2012 de 34.422 habitants.
Cette faible capacité des services de cette ONG, souligne la source, ne permet pas à une grande partie de la population d’adhérer au contrat d’approvisionnement en eau potable. Le coût élevé d’adduction d’eau dans des parcelles, soit 350 dollars américains pour une distance de 6m à partir du tuyau principal ainsi que la facturation de la consommation sont aussi comptés parmi les causes d’une faible adhésion au contrat de cette ONG.
La consommation d’une quantité de 1000 litres a un coût de 3500 FC pour un abonnement individuel tandis qu’à la borne fontaine publique, deux bidons de 20 litres reviennent à 150 FC. La population contactée sur place a laissé entendre qu’elle est soulagée par la présence de cette ONG ASUREP dans la contrée, le cas échéants elle continuerait à consommer l’eau des puits et des sources impropre à la santé. Elle a, à l’occasion appelé le gouvernement tant national que provincial à doter cette municipalité de Mikonga en équipement pour un approvisionnement en eau potable produite la Société REGIDESO, avant de faire remarquer l’existence des tuyauteries mais qui ne coulent.