Le Ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi, rassure que la grève des professeurs des universités sera bientôt levée. C’est comme invité de la Radio Okapi que Steve Mbikayi a abordé cette situation qui demeure le souci d’une frange importante de la population congolaise. Pour lui, c’est une affaire des jours. Tout est mis en place pour entamer une négociation qui va mettre fin à ce mouvement de grève qui a duré environ un mois déjà. D’entrée de jeu, le ministre de l’ESU s’annonce conciliant. Il n’y a apparemment aucune pression sur les grévistes. Aucune manipulation, non plus. Pour Steve Mbikayi, c’est aux professeurs, par exemple, que revient le rôle de déterminer qui va les représenter dans ces assises. Mais aussi, le nombre des négociateurs qui vont former le groupe qui va défendre les intérêts des enseignants de l’ESU. Pas de contrainte donc, selon le ministre. Les professeurs auront donc les coudées franches dans ce dialogue avec le gouvernement. Mais le bras de fer s’exerce au niveau du déclenchement de ces négociations. Pour le n°1 de l’ESU, il faut qu’il y ait reprise des cours avant toute négociation. Or, pour les professeurs des universités, il faut non seulement l’ouverture des négociations, mais aussi un heureux aboutissement, avant la reprise des cours. L’heureux aboutissement dans l’entendement des professeurs, c’est le paiement de leur salaire au taux budgétaire, selon la loi financière 2017. Cela suppose avant tout la bonne foi. Elle doit être en place pour que l’on atteigne une fin heureuse de ces négociations. Car, comme ils soutiennent eux-mêmes, " aucun professeur ne va accepter de perdre sur ce front-là. " Dans l’entretemps, dans les institutions universitaires de la place, la deuxième session n’a toujours pas démarré. Les étudiants s’en plaignent. Pour Tumbuka Mata, étudiant en troisième année graduat à l’Unikin, cette grève les pénalise. Car, ils risquent d’entrer dans les cycles des années académiques élastiques. Mais, les années, elles, continuent à courir. Comme tous les autres étudiants, il souhaite que les uns et les autres trouvent un terrain d’entente. Il faut qu’on aboutisse en une sorte de paix de braves. Après tout, a-t-il conclu, nous avons droit d’étudier.
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