Pour le président de l’Ecide, il n’y a pas 36 solutions. Kabila doit dégager pour avoir purgé ses deux mandats constitutionnels. Il s’érige en obstacle pour le processus démocratique et électoral. Et Nikki Haley, selon Fayulu, doit endosser désormais, l’idée d’une transition sans Kabila.
Le ténor du Rassemblement-Limete affirme que l’ex-président sortant a suffisamment étalé sa mauvaise foi en violant la constitution et en foulant aux pieds l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Martin Fayulu assure que sa plateforme va faire savoir à Nikki Haley que le régime Kabila fait la sourde oreille. Il viole tous les jours les droits de l’homme, les libertés individuelles et se militarise davantage pour préparer le chaos. Le dernier cas en date, c’est l’agression subie à Lubumbashi par le chef du Rassemblement, Félix Tshisekedi empêché de tenir même son meeting. « Admis au conseil des droits de l’homme, Kabila démontre à la face du monde qu’il n’en veut pas », enchaîne-t-il.
L’opposant s’indigne de constater que le président Kabila s’est donné la mission de déstabiliser le pays. Et pour ça, insiste l’élu de la Lukunga, les États-Unis et d’autres partenaires sont appelés à accentuer la pression pour faire plier le régime tyrannique de Kinshasa. Faute pour M. Kabila de partir pacifiquement, le peuple va appliquer l’article 64.
La principale coalition de l’opposition espère que Nikki Haley haussera le ton contre M. Joseph Kabila, hostile à l’alternance démocratique.
Alphonse Muderhwa