"Comptons d'abord sur notre propre force ignorée pour libérer notre cher pays, le Congo, de l'occupation étrangère néfaste"

Dans cette grave crise congolaise, provoquée par le refus de Kabila de respecter la constitution en quittant le pouvoir, les Congolais ne doivent plus accepter comme les enfants du chœur  les mêmes arguments fallacieux de l'année passée qui ne tiennent compte essentiellement que de la position de la fameuse Communauté Internationale (CI), notre bourreau (qui nous oblige de  négocier avec le responsable du chaos, Kabila) et de craindre  la super force de nuisance de Kabila ( il y aura la perte considérable des vies humaines et régression économique),  en ignorant l'appréciation  du résultat de cette orientation macabre  qui imprime davantage les empreintes de  l'occupation de notre pays. "Les hommes  politiques du terrain" doivent se réveiller et comprendre les enjeux de la situation afin d'abandonner ce mauvais chemin de la soumission aveugle aux maîtres de la CI. Je rappelle que depuis décembre 2016, date  de l'accord des dupes  sous la direction de la CENCO, Kabila a massacré encore des milliers des Congolais, notamment dans la province du Kasai, et la vie économique n'a fait que se dégrader. Par ailleurs, Kabila n'a pas organisé les élections prévues par cette accord. Alors, au lieu de tapper sur Kabila qui ne respecte rien, même pas sa propre parole, la CI revient à la charge à  la fin du glissement d'un  an accordé, avec le même discours de l'année passée: négocier avec Kabila! Non et NON. Il faut être bête, pour accepter la même chanson rayée  de la CI dont on connaît déjà les conséquences néfastes et les astuces de la tromperie et de la manipulation. Notons bien que les envoyés spéciaux des USA avaient déjà effectué 40 voyages au Congo  l'année  passée sur ce dossier, sans aucun résultat. N'oublions pas aussi que le responsable de la maison civile de Kabila avait déclaré l'année passée :"les Américains nous (le pouvoir) disent une chose et à vous (opposition) ils disent autre chose". Vraiment!  Kabila est il plus puissant que Mobutu, Saddam, Kadaffi ou les président  de Yougoslavie, d'Égypte, de Tunisie....que les Occidentaux avaient chassé du pouvoir? Non. Soyons alors  consistants, vigilants  et raisonnables.
C'est pourquoi,  j'insiste sur le fait que, sans armée,  nous les Congolais avons quand même une force redoutable de déstabilisation du régime KABILA et des intérêts de ces lobbies mafieux, commanditaires des tueries, de l'affaiblissement économique et de l'occupation du Congo. Les fausses sanctions de la CI aux hommes de Kabila  (Et pourquoi  à Kabila qui vit sans soucis d'argent avec ses 25 milliards de dollars américains volés au peuple congolais n'est pas sanctionné personnellement?), sont insignifiantes par rapport aux sanctions internes congolaises comme par exemple la désobéissance civique, un des leviers de l'application de l'article 64 de notre constitution. Seuls Les hommes politiques conscients et patriotes qui doivent organiser les actions méthodiques , concrètement adaptées, et lancer un appel pathétique et vibrant à la population pour exécution d'un plan d'actions de libération. Que les hommes politiques n'aient plus peur ou besoin urgent des postes ministériels. Suivons la volonté du peuple souverain et mettons le à  contribution. Surtout que ce peuple est mûr et prêt.
Voilà un schéma réaliste comme réponse au rapport des forces que nous impose Kabila et ses alliés internes et externes. C'est une des meilleures stratégies permettant des négociations sérieuses sur uniquement le  départ inconditionnel  de  Joseph Kabila à la CPI, organisation qui pourrait, peut être, s'occuper aussi des Hitler africains, y compris et surtout Paul Kagame du Rwanda.

Par
Cyrille Kamanga Ami Tar
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