Le ministre de l’Environnement est attendu ce matin pour rencontrer les préoccupations soulevées par les députés nationaux. Ami Ambatobe aura à se défendre lors de la présentation du projet de loi autorisant la ratification, par la RDC, de l’Accord de Paris, en vertu de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, signé le 22 avril 2016 à New-York.

Pour Ami Ambatobe, en autorisant la ratification de l’Accord de Paris, la RDC traduit sa ferme détermination à accélérer son entrée en vigueur et à contribuer à la riposte internationale pour la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Selon le numéro 1 de l’Environnement et de la conservation de la nature, la RDC a soumis sa contribution au titre de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle devient ainsi éligible aux ressources financières fournies aux pays en développement dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord.
« Cette option s’inscrit dans le souci de renforcer les politiques, les stratégies, les règlements, les plans d’action et les mesures de lutte contre les changements climatiques tant en matières d’atténuation que d’adaptation, de façon à contribuer à la réalisation de l’objet de l’Accord tel que défini à l’article 2, a soutenu Ami Ambatobe.
D’après le ministre de l’Environnement, l’Accord insiste sur l’urgence d’accroitre l’appui fourni par les pays développés sous la forme de ressources financières et d’autres mécanismes du Fonds vert et du Fonds pour l’environnement mondial.
Cet Accord insiste sur la nécessité de promouvoir l’accès universel à l’énergie durable dans les pays en développement en renforçant le déploiement d’énergies renouvelables, a souligné le ministre.
Ensuite, le patron de l’Environnement a fait remarquer que l’Accord prend en compte le rôle joué par la conservation et le renforcement des puits et réservoirs de gaz à effet de serre. Notamment les mesures d’incitation positive concernant les activités liées à la réduction des émissions résultant du déboisement et de la dégradation des forets et de l’accroissement des stocks de carbone forestiers dans les pays en développement.
Les questions soulevées par les députés nationaux étaient axées notamment sur les obligations de cet Accord pour la RDC, les explications claires sur le bienfondé de la ratification de cet Accord surtout pour les communautés qui vivent à l’intérieur du pays ainsi que les retombées sur les plans, écologique ; financier et autres.
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