En fonction de l’évolution de la situation, des mesures restrictives additionnelles pourront être envisagées contre les officiels congolais, a dit le porte-parole du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères au cours d’une conférence de presse le jeudi 12 octobre. « S’agissant des sanctions, comme l’Union Européenne l’a indiqué le 29 mai 2017 à la suite de l’adoption de sanctions contre neuf responsables congolais par le Conseil de l’Union européenne, elle suivra avec grande attention l’évolution politique et des droits de l’Homme dans ce pays et, en fonction, pourra envisager des mesures restrictives additionnelles ou, à l’inverse, d’en retirer certaines », a-t-il déclaré. En septembre dernier, l’ONG internationale de défense des droits de l’homme Human Right Watch (HRW) avait également souhaité que la communauté internationale inflige de nouvelles sanctions contre le président Joseph Kabila, sa famille et ses proches collaborateurs. Des sanctions en guise de pression pour contraindre à la démission le président congolais, dont le mandat constitutionnel a expiré en décembre dernier. Au Parlement de l’Union européenne, Gianni Pittella, Président du Groupe parlementaire des Socialistes et Démocrates européens, n’avait pas exclu la possibilité d’arriver. « Nous ne pouvons pas rester les bras croisées indéfiniment. Pour l’heure, il faut à tout prix utiliser toutes les voix du dialogue avec la RDC afin qu’une solution politiquement inclusive soit trouvée au bénéfice de la population congolaise. Mais si la volonté politique n’y est pas et que la situation se dégrade, alors je pense qu’il est possible, si ce n’est opportun, que l’UE engage des consultations au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou et, le cas échéant, active cet article en suspendant les appuis financiers directs fournis à l’administration congolaise, y compris les appuis budgétaires, tout en maintenant – et c’est extrêmement important – son soutien financier à la population de la RDC et son aide humanitaire. Il y a urgence à sortir de l’impasse actuelle », avait-il dit le 20 septembre dans une interview exclusive accordée à ACTUALITE.CD. Reportée à cette année, la présidentielle ne pourra se tenir qu’en juillet, d’après les propos de Corneille Nangaa, président de la CENI. Ces propos ont été vivement critiqués par l’Opposition qui s’est davantage radicalisée en demandant une transition sans l’actuel président de la république qualifié par Félix Tshisekedi de principal obstacle au processus électoral.
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